Comparé aux règles de l'OMC, le dispositif législatif algérien est très loin du compte. Une journée d'information sur la prévention des risques alimentaires a été organisée, hier, par la direction du commerce et de des prix de la wilaya de Béjaïa dans le cadre d'une stratégie globale adoptée par le ministère du Commerce, visant à protéger le consommateur. Dans son allocution d'ouverture, le représentant du ministère du Commerce a mis en relief le caractère dangereux du risque alimentaire faisant ressortir en substance, les infractions à la loi qui se sont multipliées au point de devenir un véritable danger public, voire une pathologie. Sur ce sujet, tout le monde s'accorde à dire que des transgressions de la loi, à la limite d'actes criminels, existent et que les moyens de l'Etat restent insignifiants devant l'ampleur de la tâche de contrôle. Quelle différence y a-t-il entre un acte criminel et un acte de fraude qui peut générer des risques alimentaires. Pour atténuer la prolifération de ce phénomène, il faut agir d'abord par la sensibilisation et l'information, mais aussi surveiller les producteurs pour qu'ils ne vendent que des produits de bonne qualité. Les citoyens doivent être les premiers contrôleurs des produits de consommation. L'action préventive doit être soutenue par l'arsenal judiciaire. C'est pourquoi cette journée arrive à point nommé pour sensibiliser et informer le consommateurs, dernier maillon de la chaîne de production. Les risques d'intoxications alimentaires existent sous diverses formes. Les maladies causées par les produits alimentaires peuvent être fatales. Les commerçants sans scrupules sont souvent à l'origine des intoxications alimentaires. Si tout le monde pense qu'à Béjaïa la situation s'est nettement améliorée, on reste cependant convaincu que beaucoup reste à faire.