Le chef de la diplomatie algérienne ne veut pas laisser un vide médiatique qui a été jusque-là trop préjudiciable à l'image de l'Algérie Il a souligné, à cet effet, que le rôle des consuls est de «relayer cette image d'une Algérie en mouvement, qui se développe et qui a ses problèmes comme tous les pays du monde, mais elle est quand même un pays performant qui est très suivi». Le ministre des Affaires étrangères, Abdelkader Messahel, secoue les chefs de poste consulaires les enjoignant de ne pas se cloisonner dans un travail strictement bureaucratique. «Le rôle du consul qui ne doit pas se limiter uniquement à une gestion administrative, délivrer un passeport ou un visa, mais bien au contraire, son rôle est d'être à l'écoute de la communauté, d'aller vers elle», a-t-il conseillé à ces responsables, leur recommandant d'utiliser les canaux de communication comme les réseaux sociaux ou les radios locales pour «expliquer et donner la vraie image de l'Algérie». Le chef de la diplomatie algérienne ne veut pas laisser un vide médiatique qui a été jusque-là trop préjudiciable à l'image de l'Algérie. «Une image qui est très souvent tronquée et renvoie mal ce qu'est l'Algérie d'aujourd'hui, qui a fait des efforts extraordinaires, avec ses percées et ses performances, dans un contexte de grande adversité et dans un monde de grandes turbulences, notamment dans notre voisinage immédiat», a-t-il poursuivi. Il a souligné, à cet effet, que le rôle des consuls est de «relayer cette image d'une Algérie en mouvement, qui se développe et qui a ses problèmes comme tous les pays du monde, mais elle est quand même un pays performant qui est très suivi», précisant que l'ambassadeur dans son rôle en tant que coordonnateur «devra continuer de relayer ce message en direction non seulement de nos représentations consulaires, mais également en direction de l'ensemble de notre communauté». Il va falloir donc dérouler tout une stratégie de communication qui doit cibler les supports médiatiques, définir les messages à délivrer et surtout fixer des objectifs. Il ne sert à rien d'occuper des plateaux de télévision et d'inonder les réseaux sociaux sans objectifs précis et sans obligations de résultats. Le ministre des Affaires étrangères a donné ses orientations hier, lors de la réunion qu'il a présidée à Paris avec l'ambassadeur d'Algérie en France, Abdelkader Mesdoua et les chefs de poste consulaires dans le cadre d'une réunion de concertation et de consultation. «C'est une réunion de consultation et de concertation avec l'ambassadeur et les responsables des postes consulaires.» La réunion intervient au lendemain de la rencontre du Premier ministre avec des représentants de la communauté algérienne établie en France. Le ministre des Affaires étrangères a rappelé que les quatre «importantes mesures» consistaient à faciliter aux jeunes de la communauté nationale établie à l'étranger de bénéficier des dispositifs d'aide à la création de microentreprises. Ces facilités dont ils pourront bénéficier, a-t-il expliqué, leur permettent de s'inscrire dans tous les programmes de l'Ansej et les mécanismes qui sont mis en place en Algérie, soulignant que c'est une décision «extrêmement importante» dans le sens où «les jeunes sont en attente de ce genre de mesures pour qu'ils puissent en bénéficier au niveau de notre communauté que ce soit en France ou dans d'autres régions du monde». La deuxième grande décision est «de permettre aux membres de la communauté l'accès au logement», a-t-il indiqué, qualifiant cette décision de «très importante» qui a été «très bien accueillie». L'autre mesure qu'il a citée, est celle qui a été prise en vue de faciliter aux jeunes, dont le Premier ministre a rencontré jeudi beaucoup d'entre eux, qui ont des programmes et des projets et qui veulent investir en Algérie. Là aussi, a-t-il dit, «des facilitations leur sont octroyées conformément à ce qui se fait en Algérie. Ils doivent bénéficier des mêmes avantages», évoquant la création de la Banque extérieure d'Algérie (BEA) en France, «un instrument qui manquait». Le ministre des Affaires étrangères a également souligné que ces décisions s'inscrivent dans le cadre d'une politique qui est menée afin d'être «à l'écoute de la communauté et faire en sorte de capter tout ce potentiel qui existe». Abdelkader Messahel a affirmé que concernant la nouvelle génération de la communauté algérienne en France, notamment les élites «peuvent être très utiles au développement du pays dans le contexte actuel et je crois que le message a été bien compris».