Les kasmas seront dotées de structures transitoires avant la fin du mois d'août prochain. La restructuration des kasmas a été à l'ordre du jour d'une conférence de presse animée par M. Abderazzak Bouhara, président de la commission transitoire d'Oran, jeudi au siège de la kasma 2. L'orateur qui a présenté un bilan de l'opération a affirmé que les kasmas seront dotées de structures transitoires avant la fin du mois d'août prochain. Cette opération entamée il y a près d'un mois a permis d'installer les commissions des quartiers de Sidi El Houari et El Hassi. Dans les prochains jours, il est prévu de «s'attaquer» aux commissions d'Es-sénia et d'El Maqarri pour, «faire barrage aux manoeuvres du groupe d'Abid qui continue de se rebeller contre les directives du secrétariat national», dira un membre de la commission transitoire de la mouhafadha d'Oran. Ce groupe, qui avait défrayé la chronique quand la guerre battait son plein dans la famille du FLN entre les pro-Benflis et les redresseurs en rejetant les thèses des uns et des autres, commence à irriter la direction de l'instance exécutive du parti qui voit d'un très mauvais oeil cette rébellion. En continuant d'occuper les locaux de la mouhafadha d'Oran, Abid et les siens qui avaient donné l'impression d'obtempérer aux ordres de la direction nationale, sont revenus sur leur position en refusant d'évacuer le siège qu'ils occupent depuis avril 2004. Lors de la conférence de presse, un communiqué de la commission transitoire de renouvellement des structures du parti, lu à l'assistance, insiste sur le caractère illégal de la démarche des pro-Abid qui pourraient se voir chassés des structures qu'ils occupent par le recours à la force publique. D'ailleurs, affirme-t-on, Belkhadem aurait instruit ses militants dans ce sens en leur conseillant de recourir aux voies légales pour réinstaurer la discipline du parti et récupérer ses biens occupés par des dissidents qui se disent pourtant redresseurs de la première heure. Jeudi, Bouhara a été très clair, la discipline du parti doit être respectée et l'heure n'est plus aux tergiversations. Si le clan Abid continue de refuser les décisions de l'instance exécutive du parti, il sera chassé des locaux qu'il occupe et son cas sera transmis à la commission de discipline, nous dit-on.