L'entraîneur Saâdi en compagnie du président Chérif Mellal Devant cette situation de confusion qui règne à la JSK, le doute sur l'arrivée de cet investisseur à la tête de la JSK s'installe de nouveau. Après quelques jours d'accalmie, la tempête semble revenir au-dessus de la maison JSK. Une véritable guerre est déclarée entre Chérif Mellal et Malek Azlef. Annoncé comme futur président du club kabyle depuis la dernière assemblée générale, le jeune investisseur vivant en Allemagne veut vraisemblablement délimiter son périmètre. Pour lui, Malek Azlef n'a plus à décider de quoi que ce soit à la JSK. D'autres personnes ont légalement cette mission de parler au nom de la JSK. Et, il le dit clairement. Dans un entretien à une chaîne de télévision, Chérif Mellal dit clairement qu'il refuse de travailler avec l'actuelle direction du club. Il les qualifie même du mal de la JSK considérant que ceux qui gèrent les affaires et parlent au nom du club ont échoué parce que légalement la société SSP-JSK est en faillite. Si on applique la loi, la société doit être dissoute. Dans son réquisitoire contre les personnes qui gèrent la JSK, Chérif Mellal réclame des comptes sur la gestion des rentes du stade. Pour lui, les responsables doivent justifier par des bons. Devant cette situation, le doute sur l'arrivée de cet investisseur à la tête de la JSK s'installe de nouveau. Chérif Mellal refuse donc de considérer Azlef comme responsable avec qui dialoguer. Bien au contraire, il réclame l'intervention de Samy Idress qui est son seul interlocuteur légal. Plus encore, Mellal appelle l'Etat via ses institutions en charge du sport à intervenir pour mettre fin à l'anarchie qui règne dans ce prestigieux club plusieurs fois champion d'Afrique. Il en fait appel à la DJS et la LFP afin d'intervenir pour, dit-il, mettre dehors toute personne illégalement installée à la JSK. C'est en fait ce bras de fer avec Azlef qui fait régner encore une fois le doute sur la venue de Chérif Mellal. Ce dernier réclame une ouverture pure et simple du capital de la JSK pour postuler légalement à la présidence. D'ailleurs, il ne cache pas son intention de dégommer tout ce beau monde s'il y parvient. Et c'est justement sur ce point précis que les choses se compliquent car, lui, il refuse de passer par une tierce personne pour venir, considérant que c'est l'unique voie légale qu'il peut respecter. Aussi, cette guerre déclarée par Chérif Mellal sème le doute après une brève accalmie. Pourtant, ces derniers jours, les joueurs se sont remis à regarder du côté des filets adverses après avoir reçu un mois de salaire payé justement par le nouveau président. La présidence compte aussi offrir une prime aux joueurs après la prochaine rencontre face au Paradou, vendredi prochain. C'est toute une nouvelle politique qui est en train d'être imprimée pour les Canaris. Une politique destinée à relancer le moral des joueurs pour d'abord sauver le club de la relégation avant de le remettre dans la voie de la compétition internationale. Dans les milieux des supporters et des amoureux du club, l'interrogation est grande quant aux causes de cette sortie de Mellal d'un côté, et le report annoncé de la prochaine réunion qui devait aboutir à l'ouverture du capital du club, de l'autre. L'annonce du report de l'AG pour le 8 ou 9 février prochain et la sortie du jeune président contre Azlef bouleversent sérieusement les choses au niveau de la JSK. Les prochains jours seront sans nul doute tumultueux vu que Chérif Mellal ne semble pas être du genre à se laisser faire. Il implique pour la première fois les institutions de l'Etat dans le conflit et refuse d'être intronisé président par une autre voie que l'ouverture légale du capital.