Oran compte un «énorme potentiel» pouvant lui permettre de devenir aisément la capitale méditerranéenne de la photographie, a estimé samedi l'Iranien Reza Deghati, reporter-photographe mondialement connu et reconnu lors de la troisième et dernière journée du festival d'Oran de la photo. Reza Deghati s'est dit agréablement surpris par le niveau et la qualité des travaux des jeunes photographes algériens qui participent à la 6ème édition de ce festival. «J'ai participé à la première édition du festival et je connais, depuis, le grand potentiel qui existe à Oran dans le domaine de la photographie. Cette ville peut aisément devenir la capitale méditerranéenne de la photo», a souligné le célèbre photographe, ajoutant qu'il est prêt à contribuer au lancement de ce projet. Par ailleurs, les noms des trois lauréats du concours intitulé «Ombres et lumières» ont été annoncés, samedi à la clôture du festival. Il s'agit de Assam Youghorta d'Oran (1er Prix), Houati Islam d'Alger (2e Prix) et Belkacem Fouad d'Oran (3e Prix). La 6ème édition du festival d'Oran de la photo s'est ouverte, jeudi, avec 13 expositions simultanées dans plusieurs endroits de la ville, notamment au Musée national Ahmed Zabana, au siège de l'association Civ-oeil, ainsi que d'autres espaces comme des écoles privées, des cafétérias et des restaurants connus du public oranais. Le festival de trois jours a vu la participation d'une quarantaine de professionnels algériens, français et nigérians, aux côtés de Réza Deghati. Outre les participants étrangers, plusieurs exposants algériens d'Oran, Tlemcen, Alger, Blida, Béjaïa, Djelfa, Ouargla et Laghouat, entre autres, ont participé à ce festival.