Les Sétifiens doivent terminer le boulot S'étant mis à l'abri d'une contre-performance, les joueurs de Benchikha ne doivent effectuer qu'une simple formalité à Bangui pour assurer leur qualification au prochain tour de cette compétition où les gars des Hauts-Plateaux visent à aller le plus loin possible. L'équipe de l'ES Sétif devrait simplement confirmer sa large victoire du match aller, cet après-midi face au Real Bangui (Centrafrique) pour le match retour du tour préliminaire de la Ligue des champions d'Afrique au stade Boughanda à partir de 15h (heure algérienne). Le 11 février dernier, l'ES Sétif a battu le Real Bangui sur le score sans appel de 6 buts à 0, au stade du stade du 8-Mai 1945, pour le compte du match aller du tour préliminaire de cette compétition africaine. S'étant donc bien mis à l'abri d'une contre-performance, les joueurs du coach Abdelhak Benchikha ne doivent effectuer qu'une simple formalité cet après-midi à Bangui pour assurer leur qualification au prochain tour de cette compétition où les gars des Hauts-Plateaux visent à aller le plus loin possible. Bien que le coach Benchikha ne peut compter sur quatre de ses joueurs pour diverses raisons, à savoir Aouedj et Banouh (non qualifiés pour la Ligue des champions pour le moment), et Nadji et Bakir, blessés, les joueurs qu'il a convoqués sauront bien gérer ce match retour d'autant que le résultat du match aller est largement en leur faveur. D'ailleurs, à ce propos, le coach Benchikha a annoncé qu'«il faudra gérer intelligemment ce match retour. Nous ne sommes pas à Bangui pour faire du tourisme, fait remarquer l'entraîneur des Sétifiens qui ajoute que nous sommes là pour réussir une bonne performance.» Ce qui voudrait dire que le coach de l'Entente mise sur une autre victoire à Bangui même pour confirmer le résultat du match aller. Du côté de l'équipe adverse, la modeste formation du Real Bangui, son coach Momokoamas reconnaît bien le fait que «la lourde défaite à Sétif est due au manque d'expérience de mes jeunes joueurs, mais également parce que nous n'avons pas réussi à nous acclimater au froid. Il reste encore 90 minutes à disputer, nous allons essayer de faire bonne figure au match retour». Le coach du Real Bangui reconnaît ainsi implicitement la large différence entre sa modeste équipe et la redoutable équipe de l'Entente de Sétif.