Ratissage de l'ANP Ce témoignage intervient après celui du chef de l'Africom, le général Thomas Waldhausser, qui a déclaré que «l'Algérie demeure un partenaire d'exception dans la lutte antiterroriste». Intervenant au terme des travaux de la session de formation, organisée à l'intention des chefs de bureaux de liaison nationaux d'Afripol, le chef exécutif de cette organisation sécuritaire africaine, Tarek Ahmed Chérif, atteste que «l'Algérie jouait un rôle pionnier en matière de lutte contre le terrorisme et la criminalité sous toutes ses formes, de par son rôle dans la création de plusieurs mécanismes internationaux et régionaux visant à lutter contre ces phénomènes, notamment au niveau de l'Union africaine (UE)». Il ressort également des affirmations de l'intervenant que «l'Algérie accomplit un rôle pionnier et important dans la lutte contre le terrorisme et la criminalité sous toutes ses formes, en témoigne sa participation dans la création de plusieurs mécanismes internationaux et régionaux qui s'inscrivent dans le cadre des engagements de l'Algérie contre ces phénomènes internationaux». Ce témoignage, intervient après celui du chef de l'Africom, le général Thomas Waldhausser qui déclarait, il y a quelques jours lors de son audition devant la commission des armées du Sénat américain à Washington que «l'Algérie demeure un partenaire d'exception très compétent dans la lutte antiterroriste». Il souligne à ce même propos que «l'Algérie est un partenaire compétent et hautement capable dans la lutte antiterroriste en Afrique du Nord. Elle continue de mettre en oeuvre un programme de contre-terrorisme efficace et performant». Le général Waldhausser s'accordera dans son intervention à soutenir devant la commission des armées du Sénat américain que «l'Armée nationale populaire et l'Africom entretiennent des dialogues réguliers pour faire avancer la coopération sur des intérêts sécuritaires partagés». En ce qui concerne la session de formation, le chef exécutif d'Afripol soutient que celle-ci «comportait un programme riche, important et qui permet aux chefs de bureaux de liaison nationaux d'Afripol de s'acquitter pleinement de leurs rôles et que l'essentiel des réalisations accomplies par cette session est la réactivation du système des communications policières, dénommé (Afsycom)». Ce système, ajoute l'intervenant, «permet de relier ces bureaux au secrétariat général d'Afripol, et tout ce qui a trait aux informations liées aux affaires de lutte contre le terrorisme et la criminalité organisée en Afrique». Par la même occasion, le chef de l'exécutif a tenu à exprimer ses vives salutations comme il le relève dans «les «efforts énormes» du président de l'Assemblée générale d'Afripol, le directeur général de la Sûreté nationale, le général-major, Abdelghani Hamel en vue de mener à bien le programme de formation du mécanisme d'Afripol». C'est sur ce même élan que le directeur du Bureau international à la direction générale de la Sûreté nationale (Dgsn), le commissaire divisionnaire, Benyamina Abbad, ne manquera pas de préciser que «le Afsycom oeuvre à relier l'ensemble des appareils de police africaine comme un seul bloc pour faire face aux défis sécuritaires africains actuels à travers l'échange d'informations et le partage de la base de données entre les organes de police des pays d'Afrique». Il note à ce propos que le système de communication était la pierre angulaire de l'organisation de la coopération policière internationale», tenant compte que «cette formation était un grand pas en avant accompli par Afripol pour le lancement du système Afsycom dans le but de permettre aux pays africains de résoudre leurs problèmes sécuritaires grâce à des solutions africaines et sous l'égide d'Afripol». Pour sa part, présidant la cérémonie de clôture de cette formation, le directeur général de la Sûreté nationale, Abdelghani Hamel, a déclaré, selon un communiqué de celle-ci, aux participants parmi les représentants des polices membres d'Afripol qu'il a rencontrés son «attachement à poursuivre ces rencontres de formation qui permettent de renforcer les connaissances et les expertises sécuritaires pour atteindre des performances excellentes garantissant la sécurité du citoyen et de ses biens». Cette formation qui a été louée par l'ensemble des participants des pays de l'Afrique devrait durer cinq jours a-t-on relevé.