le FLN réaffirme «son soutien absolu et inconditionnel à toutes les décisions que prendra Son Excellence le président de la République, président du parti». Le secrétaire général du FLN, Djamel Ould Abbès, a qualifié la réunion des secrétaires des mouhafadhas et présidents des commissions transitoires du parti tenue, hier, à l'hôtel Mouflon d'Or (Ben Aknoun), de «rencontre cruciale pour le parti et le pays». Dans la déclaration finale sanctionnant cette réunion «décisive», dont les débats sont organisés à huis clos, le FLN réaffirme «son soutien absolu et inconditionnel à toutes les décisions que prendra Son Excellence le président de la République, président du parti, en vue de poursuivre la concrétisation de son projet de développement ambitieux et de relever le défi de son programme visant la construction d'une économie nationale diversifiée». Après avoir encensé et glorifié toutes les décisions, réalisations et actions du chef de l' Etat, depuis son arrivée au pouvoir en 1999, les mouhafedhs ont paraphé une déclaration célébrant le bilan du patron du FLN, notamment son triomphe lors des élections locales, la réussite de ses conférences régionales tenues avec les élus des différentes wilayas, la perspicacité des ses orientations et instructions... etc. «Nous réaffirmons que les réalisations importantes concrétisées grâce au programme global de Son Excellence le président de la République, constituent un nouvel encouragement pour continuer à jouer son rôle actif, que lui dictent ses responsabilités nationales, notamment en ce qui concerne de garantir un fort soutien au président de la République, à travers l'accompagnement de son programme de développement, rénovateur, qui constitue une base solide pour la mise en oeuvre de la nouvelle feuille de route à l'horizon 2020-2030 tracée par Son Excellence le président de la République et la mise en place d'un nouveau modèle économique en faveur duquel le FLN se mobilisera pour sa réussite à travers l'ensemble de ses élus», peut-on lire également dans cette déclaration. «Les élections pour le renouvellement de la moitié des membres élus du Conseil de la nation et la présidentielle de 2019 constituent un réel défi pour l'unité, la force et l'ancrage du parti, et nous réaffirmons notre engagement et mobilisation pour sortir gagnant à l'issue de ces compétitions, et permettre au FLN de rester leader et première force politique et de militance dans le pays», est-il noté. D'autre part, les mouhafedhs et à travers eux toute la base militante et les membres du comité central réitèrent «leur soutien total et absolu au désir de voir le président poursuivre ses missions pour lesquelles il a été élu par le peuple algérien le 17 avril 2014, en vue de préserver l'unité nationale, et les acquis réalisés dans le cadre de la sécurité, la paix et la stabilité, retrouvées». Le patron du FLN a indiqué en marge de cette rencontre que «la session du comité central se tiendra au plus tard dans un mois, le bilan des réalisations du président de la République depuis 1999, étant sur le point d'être achevé». «Le document final sera soumis au président de la République, Abdelaziz Bouteflika, en sa qualité de président honoraire du parti», est-il noté. Dans son allocution il a précisé que cette rencontre «sera sanctionnée de rapports et de recommandations en prévision de 2019». En évoquant cette échéance, il indiquera: «Tout va bien en Algérie.» Ceux qui veulent ternir l'image de l'Algérie ont échoué dans leur démarche.» Il a qualifié ces derniers, en faisant allusion aux partis de l'opposition de «fantômes» qui apparaissent tous les cinq ans lors des élections, par contre, poursuit-il «le FLN travaille et occupe constamment le terrain». «Personne ne pourra nous déstabiliser», a-t-il soutenu. «Nous allons nous préparer pour la prochaine période, ce n'est pas une chose facile car il y a des ambitions légitimes, mais aussi des convoitises.» Cependant, prévient-il «le FLN et la présidentielle ne sont pas des biens vacants». En faisant allusion à Abdelaziz Belkhadem, il dira: «Ceux qui prétendent être du FLN, en s'agitant en prévision de la présidentielle, se trompent.» Le FLN a ses militants (plus de 500.000), sa base populaire est auréolée d'une légitimité historique. Celui qui veut se porter candidat n'a qu'à aller voir avec sa kasma pour militer et attendre le congrès en 2020 et les élections législatives en 2022», a-t-il affirmé. «Le FLN n'est ni à vendre ni à hypothéquer», a-t-il martelé. Par ailleurs, il a passé en revue les réalisations accomplies depuis 1999 à tous les niveaux. Enfin, il a affirmé que «le président n'a jamais couru derrière le pouvoir». La preuve, dit-il «il avait repoussé l'offre de devenir président de la République qu'on lui a présenté sur un plateau non pas d'argent, mais d'or car refusant d'être un quart de président». Il a indiqué que «le premier parti ayant soutenu la candidature de Abdelaziz Bouteflika en 1999 fut le FLN». «Le chef de l' Etat intervient pour remettre de l'ordre à chaque fois que le pays patauge dans une impasse», dixit Ould Abbès.