Après avoir sponsorisé les clubs de foot, Orascom Télécom Algérie s'intéresse au basket. Djezzy prend le ballon. Dribble, un, deux, trois et enchaîne sur un denk! Excellent shoot! Côté public, c'est l'euphorie! Vraiment, c'est un formidable exploit! Ainsi, après avoir sponsorisé les trois principales équipes de football en Algérie (la JSK, le MCA et l'USMA), Djezzy opte pour le basket. Et c'est l'équipe nationale qui en bénéficiera dans le cadre des quarts de finale, demi-finale et finale de la coupe d'Afrique. Le sport est donc le champ d'action qui retient l'attention de cet opérateur qui couvre aujourd'hui les 48 wilayas du pays. Mais quels sont les critères sur lesquels se base Djezzy dans son sponsoring? Selon son directeur de la communication, M.Hamid Grine, l'action se résume en deux mots: stabilité et performance. «On ne peut pas sponsoriser une équipe dont la qualité laisse à désirer» a indiqué M.Grine hier, lors de son passage au forum du quotidien sportif Echebek. «Des clubs comme l'USMA, le MCA et la JSK sont des clubs qui continuent encore de briller par leurs innombrables exploits. L'USMA, est perçue comme étant la meilleure équipe au niveau national. Le MCA est le doyen et la JSK est le club qui a remporté le plus de titres nationaux et internationaux. Tous ces critères, on les prend en considération. Car, à travers l'image brillante que ces équipes véhiculent, c'est aussi celle de Djezzy qui sera rehaussée», a déclaré le directeur de la communication de Djezzy Orascom Télécom Algérie. Ceci dit, ce premier opérateur de la téléphonie mobile en Algérie ne se base pas uniquement sur les équipes du centre du pays. «On a déjà eu des entretiens avec l'Entente de Sétif. Je crois qu'on va bientôt reprendre langue avec eux. Il y a aussi l'US Biskra. Cependant, les autres équipes de football devront se montrer à la hauteur si elles veulent bénéficier du sponsoring de Djezzy». Concernant la FAF, le premier responsable de la communication a indiqué que Djezzy «continuera de la sponsoriser tant que M.Raouraoua est toujours à sa tête». Et après le départ de ce dernier, s'est-on demandé: «Après on verra»; a tout simplement déclaré Hamid Grine, avant d'enchaîner «Raouraoua, nous le connaissons très bien pour avoir travaillé avec lui. Donc pour son successeur, nous devrons d'abord connaître sa méthode de travail». En outre, dans sa conquête, Djezzy ne laisse rien au hasard. Toutes les brèches sont comblées. Ainsi, du sponsoring des clubs sportifs au financement des activités culturelles, son champ de vision dépasse tous les horizons. Cela est le résultat d'une stratégie minutieusement étudiée. En sus, si Djezzy s'intéresse au sport ce n'est pas seulement pour se donner une image de marque, mais aussi parce que son directeur de communication, Hamid Grine, s'intéresse à cette option. D'ailleurs, avant de débarquer chez cette entreprise, M.Grine a été un journaliste sportif. Aujourd'hui, ce diplômé en sociologie ne cesse de rappeler «j'étais le premier journaliste de la rubrique sportive à avoir écopé d'un mois de prison». Ce bref passage dans une cellule a énormément contribué à façonner en lui le côté humain. Cela lui a appris également que dans la vie «il y a toujours deux vérités. Jamais une Vérité, avec un grand V». Son expérience on la devine mieux que lorsqu'on lit ses écrits. Ces derniers sont nombreux. Hamid Grine a accouché jusqu'à présent de neuf livres. Le dixième arrivera au monde dans dix jours. Le dernier-né sera philosophique. Il nous dira certainement long sur les 30 ans du parcours de son concepteur. Par ailleurs, ce natif de Biskra, en un certain 20 juin 1954, peut parler sans s'arrêter de la relation quasiment filiale qu'il entretient avec l'écriture. On est même tenté de dire que l'acte d'écrire pour lui, relève du sacré. «C'est un exercice que je pratique après 22 heures». Mais comment réussit-il à concilier son travail de directeur de communication et celui d'auteur? Il n'y a certainement pas de recette magique pour peu «qu'on soit organisé» conclut M.Grine.