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La criminalité en hausse
VOLS, AGRESSIONS, BANDITISME BOUIRA
Publié dans L'Expression le 23 - 08 - 2005

La wilaya de Bouira, à l'instar des autres régions du pays, n'a pas échappé au phénomène.
Ainsi et tout au long des années de feu et de sang, des milliers de personnes seront rackettées, escroquées, violées ... L'auteur sera toujours le terroriste. Le nombre d'affaires liées au terrorisme que les différentes sessions criminelles traiteront tout au long de la « décennie noire » représente plus de 90%.
L'avènement de la loi dite « rahma », la concorde civile puis la charte sur la réconciliation nationale qui sera votée le 29 du mois prochain sont trois faits qui auront permis de dissocier le terrorisme du banditisme. Les services de police, grâce à l'immense effort consenti par l'Etat mais surtout à la réduction de la force de nuisance des groupes armés, sont en passe de porter des coups à cette «maffia» qui gangrène la société. Les services de police traitent en moyenne 20 affaires par mois. Les délits vont du simple vol au crime. L'outil informatique, et la présence d'un service de police scientifique ont grandement amélioré les conditions de travail et permettent un traitement rapide du dossier. Ainsi, la garde à vue n'excède jamais les délais impartis. La difficulté pour les enquêteurs réside dans l'identification des auteurs qui de plus en plus perfectionnent leurs méthodes de travail. Le profil du criminel-type, fiché a changé. Dans le passé, les services de police grâce aux renseignements connaissaient les éléments de la société susceptibles de basculer dans le banditisme. De nos jours, l'appât du grain facile a conduit des personnes insoupçonnables à verser dans le crime. L'affaire de la poste de Bouira où 5 milliards avaient disparu est encore dans les mémoires. Les services de police longtemps habitués à arrêter des petits délinquants se sont retrouvés devant des organisations bien structurées et difficiles à dévoiler. Même si en chiffres les « grandes affaires » restent minimes (-10%), leurs effets sur la société sont immenses. Qui n'a pas un jour entendu des jeunes dire «Je me tape quelques millions et je file!» Les répercussions psychologiques de ce banditisme sont dramatiques. Dans cette lutte permanente, les services de police sont confrontés, aussi à la loi du silence qui reste de mise dans notre société. «Dans des affaires d'escroquerie, les langues ne se délient qu'après l'arrestation ou la découverte des faits... Les victimes sont alors nombreuses», nous confiera un policier. Le grand banditisme qui élargit son champ d'action étouffe la petite délinquance. Les pickpockets sont de plus en plus rares. La place est occupée par la maffia du change, la maffia du sable, la maffia de la contrebande, la maffia des cartes grises...Les sommes brassées dans ces milieux, les moyens de locomotion, les moyens de transmission...sont autant de facteurs qui rendent le travail des policiers difficile et les exposent à des risque énormes. Les réformes engagées dans le secteur de la justice ont sensiblement réduit la capacité des «barons» qui à un moment pouvaient affecter «un policier trop curieux». C'est l'émergence d'hommes de loi incorruptibles qui est à l'origine du recul de l'hydre. En milieu rural, où c'est la gendarmerie qui active, la situation du banditisme est moindre. Hormis les réseaux de stupéfiants qui ont augmenté depuis 1991, l'ensemble des affaires (plus de 400 pour l'année dernière) concerne les délits mineurs. Dans la région Est de la wilaya où l'activité de la gendarmerie est perturbée par les quelques radicaux du mouvement citoyen, le vol, viol et autres délits connaissent une nette progression. «Les gens qui revendiquent le départ de la gendarmerie savent que ce départ opportun est une aubaine pour les malintentionnés». Le nombre de vols enregistrés dans une commune de la daïra de Bechloul est passé du double au triple entre les années 2000 et 2005. Cette daïra est traversée par la RN5, un axe très important. La présence de la gendarmerie peut décourager les con s de stupéfiants. Les barrages ont dissuadé les voleurs de sable. N'est-ce pas une raison pour renforcer les moyens de lutte ? Le banditisme dans son évolution est avantagé par l'absence de l'autorité. Les débits de boissons alcoolisées clandestins sont une preuve que quelque part, certains veulent faire durer dans le temps cette situation. L'être est libre de boire. Dans ces cercles, les «dealers» trouvent preneur. La drogue pousse au crime. L'éradication de ce phénomène est l'affaire de tous. Elle n'est pas du ressort des services de sécurité qui ne peuvent pas être partout... »nous dira notre interlocuteur. En conclusion nous dirons que le grand banditisme en s'associant au terrorisme a fait son beurre. Pendant une décennie, des gens se sont enrichis. La vaste campagne menée par le ministère des Finances contre les fraudes fiscales saura rattrapée ces «nouveaux riches». Les services de police, de gendarmerie grâce à leur travail de proximité permanent éradiqueront le mal. En initiant des formules pour promouvoir l'emploi, la stabilité sociale, l'Etat réduira la capacité de nuisance de ces «lobbies» qui puisent leurs forces dans les souffrance des plus démunis. L'affaire du wali de Blida est là pour témoigner de la volonté de nos dirigeants d'aller au fond des choses.


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