C'est la première fois qu'un championnat du monde se tiendra en Afrique et spécialement en Algérie. «C'est une marque de reconnaissance pour l'Algérie, car elle est le premier pays africain à accueillir un rendez-vous (volley-ball) d'une aussi grande importance. On n'attribue pas les mondiaux de volley-ball à n'importe quel pays», a déclaré M.Franz Schmied, membre de l'instance internationale. Ce qui démontre toute la confiance dans jouit l'Algérie au plan organisationnel. En effet tout est prêt pour que l'Algérie réussisse son pari. C'est à la salle Hacène Harcha que sonneront les trois coups du 9e Championnat du monde des moins de 19 ans et dont la finale aura lieu le 1er septembre. L'Algérie a eu le bonheur de rallier la majorité des nations férues de la «petite sphère» et a obtenu l'honneur de l'organiser. Un événement qui relève d'une véritable gageure. Un pari que tout un pays ne souhaite plus que relever, adossé à une volonté politique sans faille et qui, depuis l'historique décision prise, s'est lancé corps et âme pour réussir. Réussir, c'est le mot d'ordre et il le sera jusqu'au bout de cette exaltante aventure qui s'est enclenchée il y a plus d'une année. Bien sûr, un Mondial n'est pas une partie de plaisir et même si tout répondait au cahier des charges imposé par la Fédération internationale de volley-ball, il fallait se prévaloir contre toute défection. C'est pourquoi les salles Harcha d'Alger et Hamou Boutlelis d'Oran ont connu un grand lifting digne des grandes cérémonies. Une remise en état qui leur permettra d'offrir de meilleurs services aux jeunes qui auront à les solliciter. Cette retombée bénéfique nous pousse à affirmer qu'avec ce lifting des installations (n'oublions pas les salles retenues pour les entraînements des équipes participantes) l'Algérie a déjà... gagné son Mondial. La balle au filet après ce Mondial ne sera que plus forte. Néanmoins, organiser un Mondial n'est guère une chose aisée ni une partie de plaisir. Les meilleures équipes du monde seront là. Des dizaines de TV véhiculeront le moindre de leurs mouvements, avec en arrière-fond, ce que l'Algérie, qui vient de sortir de l'isolement au plan international après une décennie de tragédie, a préparé pour promouvoir le volley-ball, prouver les progrès réalisés par la balle au filet, confirmer un savoir-faire dont on attend plus que jamais d'être encore plus innovant. Au niveau de l'accueil et de l'hébergement, l'Algérie, un pays touristique, est en mesure de répondre à n'importe quelle demande. Et elle l'a prouvé avec l'organisation de manifestations internationales. Cependant et fermement convaincus que l'organisation n'est qu'un aspect du Mondial, les férus de la balle au filet demeureront à l'écoute de leur équipe. D'emblée et pour être réalistes, disons-le tout de go que l'Algérie ne sera pas champion du monde, mais que le Six national fera l'impossible pour s'aguerrir auprès des grandes nations présentes. Au moins ça de gagné!