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La bureaucratie en passe d'être vaincue
E-GOUVERNANCE ET DEMATERIALISATION DE L'ADMINISTRATION
Publié dans L'Expression le 03 - 04 - 2018


L'informatique au service de l'administration
En à peine trois ans, l'administration algérienne, «réputée» pour sa bureaucratie, a connu un bond de cinquante ans avec la facilitation des procédures administratives grâce aux nouvelles technologies.
L'Algérie est-elle donc sur le point de réussir son pari de la E-gouvernance? Une chose est sûre en tout cas: elle est sur la bonne voie. Doucement, mais sûrement, les autorités algériennes sont en train de réussir la transition numérique de l'administration. La mise en place du passeport biométrique avait montré la voie. Des équipes de jeunes Algériens ont réussi le passage au biométrique avant les délais impartis par l'Organisation internationale de l'aviation civile, le transit vers ce type de passeport. Ce succès qui, faut-il le souligner, n'a pas été assez relevé, n'en a pas moins ouvert l'appétit des pouvoirs publics qui entrevoyaient déjà la perspective du tout-numérique dans l'administration locale et centrale.
Lorsque l'idée a germé, les registres d'état civil étaient la norme. Il fallait commencer par le commencement, c'est-à- dire, tout numériser. Des dizaines de millions de patronymes devaient entrer dans les ordinateurs. Dans un pays aussi vaste que l'Algérie, ce n'était pas chose aisée. Il fallait des centaines de milliers d'ordinateurs, des agents de saisie qu'il fallait former... bref, c'était les grands travaux d'Hercule.
Le coeur de la bataille...
Cette première opération a permis à l'Algérie de disposer du registre national d'état civil. C'est-à-dire, un système informatique central et intégré pour la gestion de ce service public. Une grande victoire et un pas de géant, disaient, à l'époque, les cadres chargés de la «manoeuvre». Pour le citoyen, c'était déjà la «révolution». En un instant, une bonne partie des tracas administratifs disparaissaient. Fini les long et périlleux déplacements pour un petit extrait de naissance...Mais ce n'était en fait que l'avant-goût de ce que préparaient les jeunes ingénieurs algériens.
Et pour cause, l'Algérie décide de passer à l'étape supérieure en s'associant au numéro un mondial de la sécurité numérique, la multinationale hollandaise, Gemalto, pour la création d'un nouveau «bijou» qui doit permettre aux Algériens de profiter au maximum de cette révolution numérique.
Il s'agit de la carte d'identité biométrique. Gémalto qui s'était occupé du passeport biométrique, a ainsi proposé une carte d'identité «magique» qui s'inspire du modèle estonien, vitrine mondiale du le-gouvernement. Lancée en janvier 2016, la nouvelle carte d'identité algérienne est aussi le signe emblématique des ambitions de modernisation du pays. 10 millions de cartes ont jusqu'ici été distribuées. Cette carte hautement sécurisée est dotée d'une puce électronique qui, à terme, permet à son porteur d'accéder à une multitude de services, qu'il s'agisse de sortir un extrait de naissance, fournir des documents administratifs numériques, payer ses impôts...
Une carte intelligente basée sur l'authentification biométrique. Selon ses concepteurs, «cette carte intègre une identité électronique régalienne et met en oeuvre la fonction de signature électronique. Elle donne accès aux services publics avec l'assurance d'une sécurité renforcée». Lorsque son usage sera à son optimum, après la mise en place de toute l'architecture numérique nationale, l'Algérie accèdera définitivement à la phase de dématérialisation de toutes les démarches administratives.
Une carte d'identité magique!
D'ailleurs, le ministre de l'Intérieur, Nouredine Bedoui a annoncé que l'administration algérienne est sur la voie de se débarrasser du papier. Il annonce dans ce sens qu'un portail Internet pour l'obtention directement sur le Web des documents d'état civil est en cours de construction. Mais pas seulement! Une application mobile verra également le jour. Ce qui veut dire que l'Algérie a aussi un pied dans le m-gouvernement en optant pour l'identité mobile (mId). Ce choix qui se limite qu'à certains petits pays visionnaires tels que l'Autriche, l'Estonie, la Finlande...emploie un composant d'identité électronique pour accéder aux services en ligne via des appareils mobiles. Après s'être identifié une première fois, l'identité mobile pourra servir à de nombreuses fins. À l'exemple, d'avoir ses documents administratifs directement sur son smartphone. Les citoyens n'auront plus besoin de se déplacer ni d'avoir des tonnes de papier comme document d'état civil. Ce qui fera que son téléphone ou sa carte d'identité pourront remplacer une multitude de documents. Ceci concrétisera réellement la dématérialisation en débarrassant les Algériens de la fameuse paperasse qui les a tant traumatisés! Un rêve qui semble être sur de bons rails surtout qu'en plus du passeport et de la carte d'identité biométriques, on vient de lancer le permis de conduire biométrique en attendant la carte grise biométrique prévue pour le mois de septembre prochain. L'Algérie se met donc à la...carte! Chose qui peut paraître anodine, mais que beaucoup de grands pays occidentaux n'ont pas encore réalisée. À l'exemple de la France avec la carte d'identité biométrique qui n'en est qu'à ses débuts alors que chez nous elle a atteint sa vitesse de croisière. Mieux encore, nous avons acquis un certain niveau de technologie et de savoir-faire qui fait que le permis de conduire et la carte grise biométriques seront «made in bladi». En effet, le ministre de l'Intérieur a fait savoir qu'une société algérienne publique en association avec une entreprise privée est chargée de la confection de ces cartes des plus modernes. Ce sont des entreprises qui ont travaillé en partenariat avec les Néerlandais pour le passeport et la carte d'identité avec à la clé un vrai transfert de technologie. Ce qui leur permet désormais de voler de leurs propres ailes. Et pourquoi pas penser à conquérir l'Afrique...


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