Les Verts ont commis les mêmes fautes que face au Sénégal la veille. L'équipe d'Algérie n'ira pas au championnat du monde de basket-ball qu'organisera l'année prochaine, le Japon. Il y avait mercredi soir, une seule place à délivrer, les deux autres ayant été acquises par l'Angola et le Sénégal qui ont disputé la finale de cette 23e édition de la CAN. Elle est revenue à l'équipe du Nigeria et ce de la manière la plus logique qui soit, puisque c'est le plus fort ( du moins sur ce match) qui a fini par gagner. Cela les Algériens devraient l'accepter même s'il y a eu des à-côté qui ont contribué à pourrir l'atmosphère de ce match. Comme face au Sénégal, la veille, l'équipe algérienne a fauté pour plusieurs raisons mais on peut dire que par rapport à la demi-finale, la réaction des Algériens a été meilleure, le score étant là pour le prouver. Il faut dire que le ressort était cassé au sein de la formation algérienne et la rupture de rythme imposé lors du match du premier tour contre le Mali a certainement contribué à précipiter sa chute. D'autre part, il serait illogique de ne pas mettre en exergue l'infirmerie plus que remplie de la sélection algérienne avec des tas d'éclopés. Le trio d'entraîneurs a eu beau chercher pour remplacer quelqu'un, il s'est rendu à l'évidence qu'il n' y avait plus grand monde. Ajoutons à ce triste tableau, l'acte antisportif des Nigérians qui se sont arrangés pour faire sortir le meilleur joueur algérien. Ali Bouziane était visiblement cherché par ses adversaires d'autant qu'à peine entré en jeu il s'est distingué par deux paniers à 3 points. On jouait depuis plus de cinq minutes lorsque le n°8 nigérian Naduben n'hésite pas à frapper à la nuque Bouziane. Ce dernier, a hélas répondu à la provocation entraînant une mêlée générale entre les joueurs des deux camps.Vite calmée par les officiels des deux équipes. Seulement le mal était fait, il y a eu coups réciproques, les deux joueurs ont été fort justement expulsés. C'était un moindre mal pour les Nigérians qui disposaient d'un banc assez fourni en joueurs de qualité et surtout très hostiles. Par contre, cela a été un rude coup donné à l'équipe d'Algérie qui perdait son meneur de jeu, son stabilisateur et son meilleur marqueur. Malgré les aléas, les Verts ont sur contenir leur adversaire lors du premier quart temps jusqu'à virer en tête (19-18). Mais la suite des événements s'avéra être un véritable cauchemar avec une équipe algérienne complètement perdue au moment où celle du Nigeria a carburé à plein régime. Il faut dire aussi que les Verts ont péché par une incroyable maladresse voire par un manque de lucidité au moment propice. Il est certain que le manque de réussite y a une part de responsabilité mais il n'explique pas tout. Quand on se montre aussi maladroit, c'est qu'on a du retard dans les bases de formation de la discipline. Cela a donc profité à l'équipe nigérienne qui n'a plus qu'à se servir avec un second et un troisième quarts temps à son avantage ( 27-15 et 25-21). Dans l'ultime période il y a eu une réaction des Algériens mais il faut reconnaître que leur adversaire avaient relâché la pression, sûr qu'ils étaient d'avoir match gagné. L'EN termine mieux le match mais dans le coup elle a perdu Djillali Canon victime d'une rupture des ligaments croisés du genou droit et certainement pour la saison. Ce n'était vraiment pas la CAN de l'équipe d'Algérie.