Outre les wilayas de Tizi Ouzou et Béjaïa, on cite celles de Laghouat, Biskra, Bouira, Boumerdès et Khenchela De sources dignes de foi, nous avons appris que les élections partielles seront organisées le jeudi 24 novembre 2005. Selon les mêmes sources, ces élections ne concerneront pas uniquement les assemblées communales et de wilayas de la seule région de Kabylie, mais aussi certaines autres wilayas du pays. Ainsi, outres les wilayas de Tizi Ouzou et Bejaia, on cite celles de Laghouat, Biskra, Bouira, Boumerdès et Khenchela. Au niveau de ces dernières wilayas, les Assemblées populaires communales concernées sont Tajemount dans la wilaya de Laghouat Ahnif, Aghbalou, Saharidj, M'chedallah, Ath Mansour et Al Asnam, dans la wilaya de Bouira ; Chabet El Ameur et Naciria à Boumerdes et enfin l'APC de Aïn Taouila dans la wilaya de Khenchela. Contactés hier par téléphone, les animateurs du Mouvement citoyen ont indiqué ne pas être au courant de cette information. «Dans le dialogue que nous avons entamé avec le gouvernement, il a été effectivement question que les élections partielles ne concernent pas la Kabylie, mais elles s'étendront bien au-delà de cette région. Toutefois pour ce qui est de la date de la tenue de ces élections je ne peux me prononcer actuellement, cela du fait que je ne suis au courant de rien allant dans ce sens», a indiqué hier le porte-parole de la Cadc, Belaïd Abrika. Pour rappel, un décret présidentiel portant dissolution des Assemblées populaires communales et de wilaya, a été promulgué à la fin du mois de juillet dernier. Des voix, provenant de certains partis politiques à l'instar du Front des forces socialistes (FFS), ont mis sur table leur veto. Jusqu'à présent, le plus vieux parti de l'opposition ne semble pas encore tenir la décision finale. Celle-ci on ne l'apprendra qu'après la réunion, prochainement, de son Conseil national. En outre, les autres partis, les plus en vue sur l'échiquier politique national, notamment ceux de l'Alliance présidentielle, en l'occurrence le FLN, le RND et le MSP avaient tout de suite annoncé leur participation. D'autant plus, à en croire les leaders de ces partis, cette initiative contribuera avec efficacité à normaliser la situation, notamment dans la région de Kabylie. Laquelle situation se dégrade de plus en plus. Cela, surtout ces derniers temps où l'absence de sécurité est devenue la préoccupation première des habitants. Par ailleurs, tout au long de sa durée, le dialogue entre le gouvernement et les représentants du Mouvement citoyen s'est beaucoup plus axé sur la sixième incidence qui concerne les indus élus. Cette incidence a d'ailleurs constitué le point, le moins qu'on puisse dire, le plus brûlant des revendications des archs. D'autres points, non moins importants ont été abordés durant la dernière rencontre des deux parties. Il sied de citer, dans cette optique l'officialisation de tamazight sans référendum, primauté du politique sur le militaire, révision des codes communal et de wilaya, prise en charge totale de la plate-forme d'El Kseur, délocalisation des brigades de Gendarmerie nationale et enfin réouverture du procès de l'assassinat du jeune Massinissa Guermah. Ces volets ont d'ailleurs conduit à la suspension, à plusieurs reprises, du dialogue ayant réuni les deux parties. Néanmoins, les dernières mesures prises par l'Exécutif confirment, encore une fois, la volonté des autorités à en finir une bonne fois pour toutes avec la crise qui a longuement secoué la région de la Kabylie. Et l'introduction de tamazight en quatrième année primaire ne peut être perçue que comme le début du dénouement d'une intrigue quelque peu dramatique. D'autres indices confirmant cette option sont les indemnisations des victimes ainsi que les parents des victimes du Printemps noir. Le montant de ces indemnités n'a pas été révélé, du moins officiellement, car des spéculations en ce sens vont bon train. En définitive, avec ces élections, c'est l'un des points nodaux de la plate-forme d'El Kseur qui sera satisfait. D'autant que cela va en droite ligne avec l'esprit de la réconciliation nationale prônée par le président de la République.