«Que l'opinion publique sache que nous n'avons jamais revendiqué la tenue des partielles.» Dans une conférence de presse tenue (hier dimanche) à l'issue du regroupement national du mouvement citoyen, les délégués du mouvement citoyen mandatés, Bezza Benmansour, Farès Oudjedi et Khodir Benouaret en l'occurrence, ont confirmé les principes directeurs du mouvement des archs qui rejettent toute échéance électorale sans la satisfaction pleine et entière de la plate-forme d'El Kseur. En effet, Bezza Benmansour, président des travaux du regroupement, a tenu à clarifier certaines positions et visions du mouvement. «Notre objectif en tenant ce regroupement est l'élargissement de la base citoyenne pour donner une véritable dimension nationale au mouvement citoyen.» Les débats ont été riches et contradictoires et nous sommes sortis avec des recommandations qui seront soumises au prochain conclave. «Que l'opinion publique sache que nous n'avons jamais revendiqué la tenue des partielles, notre revendication se limite à l'invalidation des élections par la révocation des indus élus qui ont été installés avec force par l'Etat, donc par voie de conséquence, on n' a pas à se positionner sur leur tenue, ni les rejeter, ni les empêcher, par contre, il est impératif de réitérer nos engagements envers la base, aucun délégué du mouvement ne se portera sur aucune liste électorale». Avant de conclure: «Nous sommes des missionnaires de notre base citoyenne, aujourd'hui, après l'acceptation de la plate-forme d'El Kseur, nous sommes en discussion quant à sa mise en oeuvre pleine et entière». De son côté, Farès Oudjedi, porte-parole du regroupement national, a intervenu sur le déroulement du dialogue et le rapport de synthèse: «Nous devons d'ores et déjà signaler que le seul cadre décisionnel propice est le conclave de l'interwilayas, donc il n'est pas évident de se positionner avant la fin du dialogue avec les représentants de l'Etat pour la mise en oeuvre de la plate-forme, et je peux vous confirmer que nous ne sommes pas otages de nos acquis». Sur la question du référendum pour la paix et la réconciliation nationale, Oudjedi déclare que le mouvement a toujours assumé ses positions: «Nous sommes en plein dialogue qui doit être sanctionné par une signature d'accord, évidemment il se dégage deux éventualités, le dialogue prend fin avant, ou après. Pour être clair et direct le référendum n'a jamais fait l'objet de discussion, avec les représentants de l'Etat, c'est pour cette raison que la question n'est pas primordiale pour nous». Par ailleurs, les délégués déclarent être préoccupés par le dialogue tout en prêtant attention et importance au contenu de la charte pour la paix et la réconciliation nationale. «A l'heure actuelle, avec les engagements des deux parties au dialogue, il est pour nous difficile, voire même impossible, de nous prononcer», déclarent-ils à la fin de la conférence de presse.