Bezza Benmansour a indiqué qu'il était prématuré de parler aujourd'hui de la position du mouvement quant au scrutin du 24 novembre. Les élections partielles du 24 novembre, le référendum prochain et l'université d'été du mouvement citoyen ont été les principales questions abordées par les délégués des archs lors d'un point de presse tenu, hier, au siège de la permanence du mouvement à Béjaïa. “Nous n'avons pas revendiqué des élections partielles mais l'invalidation du scrutin du 10 octobre, c'est-à-dire la révocation des indus élus.” C'est ce qu'a déclaré Bezza Benmansour, délégué du mouvement citoyen, lors d'un point de presse. Une façon de signifier que la caution du mouvement n'est pas acquise d'avance quant à ce rendez-vous électoral. “Il est prématuré de donner aujourd'hui la position du mouvement par rapport à ces élections. La vie politique est dynamique, et nous suivons avec attention l'évolution de la situation. Il y a beaucoup de paramètres à prendre en considération, et il appartient à l'interwilayas de se prononcer officiellement sur la question”, poursuit-il. Le référendum sur le projet de la charte pour la paix et la réconciliation nationale, annoncé par le président de la République, a été également au centre des interventions lors de la rencontre d'hier avec les journalistes locaux. À ce sujet, M. Benmansour rappellera les recommandations du regroupement national du mouvement citoyen. “Les participants nous ont recommandé à ce sujet une large consultation des populations au niveau des quartiers et villages. L'interwilayas, instance suprême du mouvement, donnera sa position officielle dans les prochains jours”, dira-t-il. Abondant dans le même sens, Khodir Benouaret relèvera que “les jours à venir seront déterminants et nous renseigneront davantage sur la position à prendre au niveau de l'interwilayas”. Oudjedi Farès, l'autre intervenant au cours de cette conférence de presse, fera un bilan succinct du regroupement national du mouvement citoyen qui a clôturé ses travaux avant-hier. Il annoncera une participation de plus de 1 200 participants à cette université d'été, entre délégués, parents de martyrs, blessés du mouvement et invités. “C'est une première expérience du mouvement, elle a connu un succès retentissant”, dira-t-il. Ce regroupement a permis aux participants, selon le conférencier, de débattre de questions aussi importantes que le bilan et les perspectives du mouvement, mais également de la situation politique actuelle. Une situation, il faut le souligner, qui sera indubitablement marquée par les deux rendez-vous électoraux que sont le référendum et les élections partielles et l'issue que prendra le dialogue engagé entre le mouvement citoyen et les autorités. Le wait and see des archs quant à leur position sur ces questions de l'heure est peut-être conditionné par l'issue que connaîtra le dialogue. A. hammouche