La présidence tournante de la CICB a organisé, hier, au TRB, une conférence de presse “sur la température politique qui règne actuellement dans le mouvement”, après le retrait définitif de Ali Gherbi de la CICB. Dans un souci d'apaisement, le délégué de Sidi-Aïch, Bezza Benmansour, déclare d'emblée qu'“il n'y a pas le feu à la maison”. Il estime qu'il est tout à fait normal pour un mouvement de lutte aussi important de traverser ce type d'épreuve. “Notre mouvement a eu déjà, dans le passé, à vivre ces situations. mais tout rentre dans l'ordre après”, dira-t-il avant de rappeler avec insistance que le comité de la société civile d'El-Kseur conserve sa place dans la CICB. Lyès Aït-Mokhtar, délégué de la commune de béjaïa, affiche, lui aussi, la même sérénité. “Le mouvement a toujours pu surmonter les moments difficiles”, affirme-t-il. L'intervenant appelle aussi, de son côté, “à fédérer les énergies de l'ensemble des délégués du mouvement” au même titre que ses camarades présents à cette rencontre avec la presse. “Les énergies doivent se fédérer autour d'un seul objectif : celui de la satisfaction pleine et entière de la plate-forme d'El-Kseur”, a soutenu Khodir Benouaret, délégué d'Amizour. C'est sur cet objectif, insiste le délégué d'amizour, que ses pairs doivent se fixer. Plusieurs délégués qui ont tenu à intervenir ont rappelé que le mouvement est transpartisan avant de soutenir que cette phase cruciale dans la vie du mouvement est provoquée par “l'enjeu de l'élection présidentielle de 2004”. S'agissant de l'offre de dialogue du pouvoir, la réponse sera connue dans le prochain conclave de l'Interwilayas prévu à Bouira. L. O.