Remise du prix Ooredoo d'alphabétisation 2018 Le but recherché à travers ce prix est la promotion du savoir et la lutte contre l'analphabétisme. Le lauréat du prix Ooredoo d'alphabétisation 2018 est connu depuis hier. Il s'agit de Abdelwahid Zikem, ancien professeur de physique. Le prix qui lui a été remis hier à l'occasion d'une cérémonie organisée en l'honneur des participants à Alger, lui a été attribué pour son projet intitulé «le jeu du dialogue». Ledit projet est un jeu télévisé ciblant le public qui s'intéresse à l'apprentissage de la langue arabe classique dans toutes ses dimensions. Le travail du lauréat a été choisi parmi celui de 13 candidatures. Il a été sélectionné en fonction de quatre critères: l'originalité du thème, la créativité, le respect des règles de la langue et l'élégance du style. Le prix d'une valeur de 500.000 DA a été décerné par un jury dont le président est Salah Belaïd, président du Haut Conseil de la langue arabe. Le prix Ooredoo d'alphabétisation 2018 est différent des précédentes éditions, a précisé Ramdane Djezairi directeur opérationnel des relations publiques et médias à Ooredoo. Il est en effet le premier à être décerné pour un travail en relation avec l'alphabétisation. Le prix Ooredoo d'alphabétisation initié depuis 2013 en partenariat avec l'Association Iqraa a été toujours décerné pour une association ou une personnalité ouvrant pour la généralisation de l'alphabétisation. «Cette nouvelle formule sera d'ailleurs reconduite pour les années prochaines», a indiqué Ramdane Djezairi, lançant par la même occasion l'appel à candidature pour le 5e prix. Le choix de la date du 15 avril n'est toutefois pas fortuit. Il coïncide, fera observer le directeur opérationnel des relations publiques et médias à Ooredoo, avec la veille de la célébration de la journée du Savoir. «La célébration de Yaoum el ilm constitue pour Ooredoo une opportunité de retirer son engagement sociétal au côté de lAssociation Iqraa et saluer par la même occasion l'ensemble des bénévoles travaillant contre l'analphabétisme en Algérie. Ooredoo continuera d'exprimer sa responsabilité au sein de la société algérienne en mettant son savoir-faire au profit des apprenants et en encourageant les initiatives visant à promouvoir la connaissance et l'éducation», a écrit le directeur commercial exécutif d'Ooredoo Jose Nazario dans son message lu en son nom par M. Djezairi. Présente lors de la cérémonie, Aicha Barki, présidente de l'Association Iqraa s'est dit très contente. «Nous sommes très heureux d'encourager à travers ce prix les initiatives citoyennes contribuant à lutter contre l'analphabétisme en Algérie. L'éducation et le savoir sont les deux principaux piliers de l'épanouissement et du développement social. Nous profitons de l'occasion pour remercier notre partenaire Ooredoo qui démontre à chaque fois son soutien indéfectible à nos projets et nos actions depuis plus de 12 ans», dira-t-elle. Pour sa part, Salah Belaid qui a été honoré à cette occasion par Ooredoo a dit lors de son allocution que de telles initiatives sont à encourager. «On ne peut lutter contre l'analphabétisme que par l'encouragement de l'alphabétisation», soulignera-t-il, en rappelant que l'Algérie a déjà fait de grands pas en la matière. «L'Algérie qui comptait au lendemain de l'indépendance 5% de personnes instruites en compte à présent près de 90% de personnes», a-t-il rappelé. Par ailleurs, en s'exprimant à cette occasion, de nombreux invités à l'image de l'ex-ministre de la Culture Lamine Bechichi et la déléguée nationale pour la protection de l'enfance Meriem Charfi et le directeur de l'Office national de l'alphabétisation Kamel Bekhouche ont salué les efforts de l'opérateur de téléphonie mobile Ooredoo. Il est à rappeler qu'Ooredoo accompagne depuis 2006 l'association Iqraa dans ses efforts. Outre la promotion de l'alphabétisation, Ooredoo a contribué financièrement à la dotation en équipements pédagogiques et technologiques de plusieurs centres d'apprentissage et d'insertion de la femme «Afif», à l'image de celui d'El Khroub (Constantine), de Tamacine (Ouargla), de Ouled Yahia khadrouche (Jijel), de Tizi Ouzou et de Aïn Bessem (Bouira).