Un colloque portant sur une thématique d'actualité s'est ouvert hier au campus de Aboudaou de l'université Abderrahmane Mira de Béjaïa. Cette manifestation, qui cadre parfaitement avec l'actualité de l'heure, a été initiée par l'APW et l'APC de Béjaïa, dirigées par le Front des forces socialistes et l'université de Béjaïa. Il s'agit pour les initiateurs de clarifier «les nouvelles exigences et les nouveaux modes de participation de la société civile dans la gestion des collectivités locales». Plusieurs conférences ont été programmées autour de cette thématique définie comme « une forme de partage et d'exercice du pouvoir, fondée sur le renforcement de la participation des citoyens à la prise de décision politique locale sous forme de propositions. La démocratie participative permet aux citoyens via ses représentants de donner son point de vue sur l'élaboration des décisions sur lesquelles les élus de l'assemblée délibéreront ensuite. La démocratie participative peut d'abord être instaurée sur le terrain de l'aménagement du territoire, la gestion de l'environnement et bien d'autres aspects liés à au cadre de vie du citoyen d'une collectivité donnée. C'est dans ce cadre-là que les associations sont appelées à jouer un rôle central en tant qu'interlocuteurs pour les autorités publiques. Nous y reviendrons sur les détails de recommandations qui seront retenues à l'issue de ce colloque, qui faut-il le préciser, est le premier du genre depuis que les pouvoirs publics ont lancé cette forte idée en mesure de limiter de nombreux malentendus entre les autorités et les administrés d'une commune donnée. La concertation peut en effet éviter des situations de blocage et autres fléaux qui aujourd'hui minent le quotidien des citoyens.