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Rêve ou réalité?
AUTOSUFFISANCE EN BLE DUR ET ORGE D'ICI 2020
Publié dans L'Expression le 30 - 04 - 2018

Grâce à la mise en oeuvre de mesures sur une superficie de 80 000 hectares, le rendement prévu est de 40 quintaux à l'hectare (q/ha). De quoi satisfaire les besoins du pays en blé dur et orge.
Selon le Centre national de l'information et des statistiques des douanes algérienne (Cnis), la facture d'importation de blé dur et orge a frôlé le milliard de dollars en 2017. Un montant tout à fait inquiétant, et à entendre le directeur du département des céréales et du soutien de la production à l'Office algérien interprofessionnel des céréales (Oaic), Noureddine Amrani, affirmer, tout récemment que l'Algérie atteindra à partir de 2020 «une autosuffisance en blé dur et en orge», cela relève-t-il de l'utopie ou au contraire cela reste réellement à la portée du pays? Les arguments avancés par ce responsable, lors de son passage au service audiovisuel de l'APS samedi dernier, font croire que cet objectif peut être atteint «pour peu qu'il réunisse quelques conditions et que les céréaliculteurs s'impliquent davantage dans cette perspective». Ce dernier a indiqué dans ce sens que «l'Office a donné des instructions pour le soutien des céréaliers dans l'utilisation des semences traitées et des engrais appropriés à ce type de culture. Comme il leur sera accordé des crédits à taux bonifié afin qu'ils puissent introduire de nouvelles techniques notamment pour ce qui concerne l'irrigation d'appoint!» et donc pour Noureddine Amrani «grâce à ces mesures mises en oeuvre sur une superficie totale de 80 000 hectares, le rendement prévu est de 40 quintaux à l'hectare (q/ha), ce qui va se solder par un gain de production d'un million de quintaux». L'invité de l'APS est revenu sur la condition de l'irrigation d'appoint et où il a ajouté que «l'Oaic oeuvre à développer le système d'irrigation par pivot car c'est celui qui convient le mieux dans ce genre de culture parce qu'il a démontré toute son efficacité. La preuve en est que les périmètres irrigués au pivot donnent d'excellents rendements». Notons que le directeur du département des céréales à l'Oaic reste convaincu que l'autosuffisance en blé dur et orge demeure tout à fait à la portée. On ne peut en effet que le croire, si l'on se réfère aux thèses avancées par de nombreux agronomes spécialisés en céréaliculture. Ces derniers soutiennnent à l'unanimité qu'aucune amélioration des rendements ne peut se faire sans la généralisation de l'irrigation d'appoint et pour eux c'est à cette seule condition que le pays pourrait s'autosuffire à moyen terme, en blé dur et en orge mais en ce qui concerne le blé tendre «cela demeure pour l'instant illusoire» s'accordent-ils à dire. Etayant leur point de vue sur l'irrigation d'appoint, ces derniers avancent que «le plus gros des champs de céréales dependent de la pluviométrie et que trois saisons céréalières sur 10 sont bonnes. Un rapport auquel le pays ne saurait continuer à se soumettre. Autement dit, il va falloir changer la donne En mulpliant à grande échelle l'irrigation d'appoint. C'est d'autant plus faisable, compte tenu du fait auquel le pays dispose de grandes nappes d'eau aquifère qui n'attendent que d'être exploitées». Faut-il rappeler que pour l'instant la superficie équipée en système d'irrigation d'appoint consacré à la filière céréales est estimée actuellement à 260 000 ha environ, alors que l'objectif du ministère de l'Agriculture, du Développement rural et de la Pêche est d'atteindre les 800 000 hectares à l' horizon 2019. Toujours à propos de la nécessité de développer l'irrigation dans la filière, des experts agronomes préconise que les transformateurs (les minotiers) doivent s'investir dans l'accompagnement des acteurs de la filière dans l'acquisition des équipements d'irrigation. Et de s'étonner que les industriels de la filière céréales continuent à se limiter à l'investissement dans les intrants (engrais, produits phytosanitaires). «Ce n'est pas suffisant. Il faut aller vers des investissements plus importants en équipements pour, d'une part, faire face au problème récurrent du déficit hydrique et d'autre part, assurer une production céréalière qui puisse faire baisser notre facture d'importation en la matière»,

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