Rien n'est encore joué Les Canaris sont dans l'obligation de gagner le prochain match face à l'USM Alger pour assurer définitivement leur maintien en Ligue 1. Cet état de fait a été induit par la dernière défaite face au CS Constantine (2-1). A égalité de points avec l'O Médéa et à deux points seulement des deux autres potentiels relégables, l'US Biskra et le DRB Tadjenanet, la JSK s'est mise dans l'obligation de gagner, samedi prochain, pour éviter l'éventualité de dépendre des résultats des autres rencontres. Jusque-là, le sort des camarades de Benaldjia est entre leurs mains. En fait, les poulains de Bouzidi sont dans l'obligation de gagner, et c'est justement à cela que s'est déjà attelé le coach. Pour ce dernier, la prochaine rencontre sera «une finale qu'il faudra remporter, quelle que soit la manière». Et pour ce faire, il a toute une habileté en tête. En fin stratège, Bouzidi a déjà commencé par booster le moral de ses poulains, gravement atteints par la défaite à Constantine, tout juste après avoir perdu la finale de la coupe d'Algérie face à l'USM Bel Abbès. Pour cette «finale» face à l'USMA, le coach veut des guerriers sur le terrain et pas seulement des joueurs, pour gagner et se mettre en sécurité face au spectre de la relégation. Un cauchemar que les supporters ne veulent, en aucun, cas voir devenir réalité. Très rodé en matière de psychologie, Bouzidi veut surtout éviter à ses joueurs la pression de l'obligation de résultat, qui pèse déjà sur leurs épaules. Face au risque de voir cela se répercuter négativement sur leur moral, le coach trouve, ainsi, un moyen de dégager cette pression en transformant ce stress en combativité. Au sein du groupe, l'effet Bouzidi se fait déjà ressentir, puisque les joueurs sont très motivés pour gagner. Et ce qu'il faut dire, c'est que même un match nul ne veut pas dire relégation; il mettra juste leur sort entre les résultats des autres matchs et c'est une fâcheuse fatalité que la victoire face à l'USMA peut éviter. Mais gare à l'autre sort majeur que Bouzidi ne peut pas conjurer hélas. Face à l'USM Alger, les Canaris n'auront pas leur principal soutien à leur coté. Djabout et consorts n'évolueront pas devant des milliers de supporters les acclamant du haut des gradins du stade du 1er-Novembre, la JSK est sous le coup de la suspension de la FAF pour trois rencontres à huis clos. Ils devront, donc, puiser dans leurs réserves afin de trouver la force nécessaire pour vaincre un club qui joue les premiers rôles. Sans acclamations et ce fameux «Anwa wigui», les Canaris devront arracher les trois points dans le silence. Les supporters kabyles, même absents sur les gradins, préparent déjà une belle ambiance aux environs du stade. Certains pensent déjà à installer des écrans géants aux alentours du stade tout en espérant que cette suspension ne concerne pas la télédiffusion de la rencontre sur les chaînes nationales, pour leur permettre de suivre le match de leur équipe. Cependant, un match à huis clos n'est, habituellement, pas retransmis sur le petit écran, mais les inconditionnels de la JSK espèrent qu'il y aura une exception cette fois-ci.