Les bureaux itinérants ne seront maintenus que dans les régions où la distance entre les habitations et les lieux de vote est très importante. Au lendemain de la convocation du corps électoral par le président de la République, les préparatifs du référendum sur le projet de Charte pour la paix et la réconciliation nationale ont été entamés. Aussi «toutes les conditions organisationnelles sont réunies pour permettre à plus de 18 millions d'électeurs au niveau national d'accomplir leur devoir civique dans les meilleures conditions». a affirmé, hier, M.Saïd Zerrouki, directeur général des libertés et des affaires juridiques au ministère de l'Intérieur et des Collectivités locales. Les préparatifs qui touchent tous les aspects du scrutin, ont débuté à partir du mois d'août dernier par la révision des listes électorales pour assurer le succès du référendum, a précisé M.Zerrouki dans un entretien à l'APS. A ce titre, il a mis en relief les efforts «gigantesques» déployés par l'administration dans le cadre de la formation des personnels pour l'encadrement de cette opération. «L'administration, en tant que support du référendum, s'attelle à mettre en oeuvre un dispositif organisationnel ne souffrant aucun manquement pour garantir le plein succès de cette échéance décisive pour l'avenir du pays», a-t-il ajouté. A titre de rappel, la dernière élection a mobilisé plus de 450.000 personnes pour gérer et encadrer les 40.000 bureaux de vote, répartis à travers 9800 centres de vote. Pour le prochain scrutin, a-t-il précisé, ces chiffres seront révisés à la hausse eu égard aux résultats provisoires de la dernière révision des listes opérée au mois d'août dernier. «Cette opération a porté le nombre de nouveaux inscrits à 326.453 électeurs et a permis la radiation de 173.512 électeurs, sachant que le corps électoral, arrêté au 31 décembre 2004, comportait 18.157.184 électeurs», selon M.Zerrouki. Le dispositif, chapeauté par une commission nationale de préparation et présidé par le Chef du gouvernement, comprend des représentants de plusieurs départements ministériels, notamment les ministères de la Défense nationale, de la Justice, des Affaires étrangères, de la Communication et de l'Intérieur. A cet effet, un dispositif central a été mis en place au niveau du ministère de l'Intérieur et des Collectivités locales afin «d'assurer une liaison permanente avec les ministères concernés et les 48 wilayas du pays». Chaque wilayas, poursuit M.Zerrouki, dispose d'un centre opérationnel doté de toutes les commodités et moyens et des cellules de suivi du référendum dans tous ses détails qui devront assumer leurs tâches jusqu'à la fermeture des bureaux de vote au niveau de toutes les communes. Concernant les bureaux itinérants, M. Zerrouki dira qu'ils seront revus à la baisse et ne seront maintenus que dans les régions où la distance entre les habitations et les bureaux est très importante. Sur un autre chapitre, le directeur des libertés et des affaires juridiques au niveau du ministère de l'Intérieur a évoqué les préparatifs des élections partielles des APC et APW, prévues le 24 novembre prochain. Il a indiqué, à ce propos, que l'opération de retrait de formulaires de candidature a débuté dans des conditions «normales». Les élections partielles, rappelons-le, touchent 131 communes dans sept wilayas, à savoir Tizi Ouzou, Béjaïa, Bouira, Boumerdès, Khenchela, Biskra et Laghouat et les Assemblées populaires de wilaya (APW) de Béjaïa et Tizi Ouzou.