img src="http://www.lexpressiondz.com/img/article_medium/photos/P180515-03.jpg" alt=""Bouhafs a sali l'image du CRB"" / L'entraîneur du CR Belouizdad, Rachid Taoussi, a attendu jusqu'à ce que son équipe assure son maintien en Ligue 1 pour fustiger son président, Mohamed Bouhafs, et critiquer sa gestion «archaïque». De passage dans la soirée d'avant-hier sur le plateau d'une chaîne de télévision privée, le technicien marocain a critiqué, les larmes aux yeux, son président, qui, selon lui, a délaissé le club faisant de lui «un club de quartier». «Depuis le match-retour face à l'ASEC Mimosas en coupe de la CAF, il n'a pas donné signe de vie, me laissant, moi et les autres membres du staff technique, face aux joueurs. Il n'a même pas daigné répondre à mes appels. A chaque fois, nous nous retrouvons en train de régler des choses qui, en réalité, ne sont pas de nos prérogatives, mais celles du président», a indiqué Taoussi. «Il y a un sérieux problème d'argent, tout le monde le sait, mais l'argent n'a pas d'importance à ce stade, puisqu'il faut savoir se comporter en homme et tenir sa parole», dit-il encore, en s'interrogeant: «Pourquoi il m'a ramené si c'est pour me laisser seul?». Affirmant qu'il n'a pas été payé, au même titre que les joueurs et les autres membres du staff technique et médical, l'ancien sélectionneur des Lions de l'Atlas a révélé qu'il a payé, de son propre argent, des primes pour ses adjoints afin de motiver à poursuivre leur mission. «Quand je suis venu, on m'a induit en erreur. Au moment où je voulais m'informer des problèmes que vit le club, certaines personnes de son entourage ne m'avaient pas tout donné. J'ai commencé à m'apercevoir de la gravité de la situation au fur et à mesure, et ça devenait invivable. D'ailleurs, Badou Zaki m'avait reproché le fait de ne pas l'avoir consulté avant de m'engager avec le CRB, lui qui a quitté, justement, en raison de cette situation confuse», a-t-il poursuivi, non sans affirmer que s'il était au courant de tout cela, il lui aurait été difficile de s'engager avec le CRB pour 18 mois. Quel avenir pour le Chabab? A cette question, Taoussi affirme ne pas avoir de réponse, puisque «avec les agissements de Bouhafs, il est difficile de maintenir les cadres de l'équipe et recruter d'autres éléments permettant au Chabab de retrouver la place qui est la sienne». «Qui acceptera de travailler dans des conditions pareilles? Ce président a sali l'image du CRB», regrette-t-il. Après avoir passé en revue plusieurs autres problèmes vécus, entre autres l'organisations des stage, le recrutement et les mises au vert, le technicien marocain a parlé de son avenir. Il a laissé entendre dans ce sens, qu'il est «impossible» de continuer dans des conditions pareilles, refusant, entre-temps, d'évoquer les offres qu'il a reçues, émanant de clubs de Ligue 1, tels que l'ES Sétif et la JS Kabylie. Un été des plus chauds attend, donc, le Chabab au grand dam de ses supporters, lesquels préparent un sit-in pour réclamer le départ de Bouhafs de la tête de leur club.