Ce salon aura lieu à un moment où l'Algérie connaît une période de forte croissance économique. Le Salon qui aura lieu les 11 et 13 septembre à la Safex (Société des foires et expositions) se veut un rendez-vous privilégié pour un grand nombre d'intervenants. Ces derniers, internationaux et algériens, de premier plan, «y parleront affaires». Se tenant pour la quatrième fois dans la capitale algérienne, Alger-Energy intervient cette fois au moment où notre pays voit l'entrée en vigueur de l'accord d'association avec l'Union européenne. Ce qui rehausse de manière inédite sa renommée de lieu de rencontres internationales pour le secteur algérien de l'énergie et des mines, en plein essor. En effet, organisé par Faritrade en étroite collaboration avec la Safex, cette quatrième édition internationale du Salon de l'énergie, des mines, de la pétrochimie et de l'ingénierie électrique, a lieu à un moment où l'Algérie connaît une période de forte croissance de son économie, sur fond de changements structurels notables. Mais aussi à un moment où les secteur de l'énergie et des mines amorce une importante étape de réforme, incarnée notamment par la nouvelle loi sur les hydrocarbures. S'adressant d'abord aux professionnels, Alger. Energy 2005 voit la participation de nombreux intervenants leaders à l'échelle mondiale et algérienne. Ce sont Alstom, Arab Petroleum Research Center APRC, General Electric, Nexans, Osram, Aigle Azur, Go Fast, UPS Systems, Midal Cables, Naftogaz, Vectra... pour ne citer que ceux-là. UBI France, l'agence française pour le développement international des entreprises participe une fois de plus avec un pavillon officiel français. L'Algérie, premier producteur d'énergie d'Afrique du Nord, troisième exportateur mondial de gaz, occupe la 12e place dans le domaine de la production de pétrole. Avec des taux de croissance annuels de l'ordre de 7%, les secteurs de l'énergie et de l'ingénierie électrique bénéficient à eux seuls d'investissements s'élevant à quelque 12 milliards de dollars US, rien que pour les cinq prochaines années. Soit un climat d'investissement très prometteur, et où l'on enregistre des taux élevés de croissance du PIB de plus de 5% et des revenus liés au pétrole et au gaz en augmentation, dépassant les 35 milliards de dollars US par an. Ce qui fait d'Alger-Energy une vitrine commerciale incomparable. Ce qui ne peut que faire du secteur de l'énergie un facteur structurant par excellence des relations économiques algéro -européennes, à une phase cruciale, celle où notre pays rejoint l'un des plus grands et plus puissants espaces économiques régionaux du monde, où les pays de la communauté européenne sont les premiers débouchés de nos exportations, notamment pour le gaz naturel. Pour revenir à l'accord d'association, on rappelle ses possibles implications dans le secteur de l'énergie et des mines, dont la nature juridique est de type «soft law», c'est-à-dire qu'il comporte très peu de dispositions contraignantes (contrairement à celui de l'OMC), comme l'a souvent rappelé le ministre de l'Energie et des Mines, M.Chakib Khellil. En outre, pour ce secteur stratégique, l'accord d'association ne comporte pas de dispositions juridiques particulières ou spécifiques. En somme, le seul domaine d'engagement contraignant concerne l'établissement de la zone de libre-échange pour les produits industriels, par un démantèlement tarifaire progressif. Dans ce schéma de démantèlement tarifaire pour les produits industriels, les droits de douanes sur la vingtaine de produits sensibles issus du raffinage, ne seront réduits que progressivement et ne seront éliminés qu'au bout d'une douzaine d'années. Mais l'accord prévoit une coopération tous azimuts pour construire enfin la zone de libre-échange.