Après deux ans au PSG, Unai Emery rebondit à Arsenal où il vient de s'engager. Il aura sans doute plus de temps pour construire une équipe à son image mais devra gérer la lourde succession d'Arsène Wenger. Après 22 années passées à avoir marqué l'histoire du club et lui avoir fait changer de dimension, Arsène Wenger a quitté son poste d'entraîneur d'Arsenal. Après des hommages mérités pour le Français, il s'agissait de trouver le coach idoine pour lui succéder. Suite à une longue réflexion, les dirigeants anglais avaient le choix entre Mikel Arteta, qui était le grand favori et à une moins mesure, Luis Enrique et Massimiliano Allegri. Mais surprise, c'est finalement Unai Emery qui a été choisi. Les indices se sont multipliés en début de semaine et le site officiel de l'ancien coach du PSG a même divulgué une photo de lui avec le logo d'Arsenal mercredi. Finalement, la nouvelle a été officialisée ce jour par Arsenal. «Unai Emery devient notre nouvel entraîneur. Il rejoint le club après deux années passées au Paris SG, où il a récemment remporté le triplé Ligue 1-coupe de France-coupe de la Ligue», peut-on lire sur le communiqué officiel. «Je suis ravi de rejoindre l'un des meilleurs clubs (...) Arsenal est connu et aimé dans le monde entier pour son style de jeu, son implication avec les jeunes joueurs, son stade fantastique, la façon dont le club est géré», écrit Emery sur les réseaux sociaux du club londonien. Stan Kroenke, actionnaire majoritaire d'Arsenal, décrit Emery comme «un gagnant certifié» et ajoute: «Nous sommes confiants, il est la bonne personne pour ce poste.» C'est un joli rebond pour le Basque, qui sort de deux années usantes au PSG. Souvent critiqué pour ses méthodes et son manque de poigne dans le vestiaire, Emery (46 ans) n'avait finalement pas renouvelé son contrat avec le champion de France, préférant sortir sur une bonne note. Il aura la lourde tâche de succéder à Arsène Wenger, coach mythique des Gunners, mais aura sans doute davantage de temps qu'à Paris pour reconstruire une équipe clairement à bout de souffle depuis quelques saisons.