Pour cet examen, il n'existe pas de session de rattrapage. Les candidats ont débuté dans la matinée avec deux matières, les mathématiques et la langue arabe. Ils termineront en fin de journée, avec l'épreuve de langue française. La ministre de l'Education nationale, Nouria Benghebrit, a donné hier, depuis les wilayas de Ghardaïa et, Ouargla, le coup d'envoi de la session de l'examen de fin de cycle primaire (5e). Le lancement s'est fait, dans la matinée, à partir de l'école primaire Chahid Hadj Kaddour Mohamed à El-Menea (275 km au sud de Ghardaia). Quelque 9 437 candidats, dont 4022 filles et 397 élèves issus d'écoles privées, participent aux épreuves dans cette localité, a-t-on indiqué. L'ensemble des candidats composera dans les 175 centres d'examen, mis à leur disposition. Sur le territoire national, le nombre d'élèves à passer cet examen est estimé à prés de 797.812. Concernant le planning des épreuves, les candidats ont débuté dans la matinée avec les deux matières, les mathématiques et la langue arabe. Ils termineront en fin de journée, avec l'épreuve de langue française. Pour rappel, selon les données chiffrées du ministère de l'Education nationale, il a été relevé que le nombre de candidats à cet examen de passage au collège a connu cette année, une hausse de 4,8% par rapport à l'année passée, ce qui fait un total de 760.652 élèves. Les candidats passeront les trois épreuves principales au sein de leurs établissements d'origine, ce qui notons-le, n'était pas le cas, il y a deux ans de cela. Et ce, après les mesures prises par le département de l'éducation pour épargner aux candidats le déplacement, mais encore, les préserver du stress de sorte qu'ils gardent «un bon moral». En revanche, pour ce qui est des enseignants supposés assurer l'encadrement de l'examen, ces derniers ont été transférés vers d'autres centres où se déroulent les épreuves. Pour cet examen, il n'existe pas de session de rattrapage. Cela dit, les élèves dont la note est inférieure à 5 sur 10, mais ayant obtenu la moyenne aux examens trimestriels au cours de l'année scolaire, accéderont systématiquement au palier du moyen. Pour les résultats, ils seront annoncés le 6 juin prochain, comme indiqué par les représentants du ministère de l'Education. S'agissant du volet de la sécurité, la direction générale de la Sûreté nationale (Dgsn) a déployé pas moins de 31.000 agents de police, afin de garantir que les épreuves se passent dans le calme et la sérénité. De son côté, la Gendarmerie nationale a installé un plan opérationnel spécial consistant notamment à garantir la protection et l'escorte des sujets d'examens transportés par avion au profit des centres d'examens qui se trouvent dans les régions du Sud et du grand Sud, la sécurisation et le transport des feuilles de réponses à partir des centres d'examens aux directions de l'éducation et de celles-ci aux centres de correction. Ce système de sécurité concerne 7.371 centres d'examen et plusieurs centres de correction. Par ailleurs, Nouria Benghebrit a affirmé hier, en marge de ce coup d'envoi que «les pouvoirs publics ont réuni toutes les conditions nécessaires pour assurer l'égalité des chances des candidats aux différents examens scolaires.» La responsable du secteur a souligné dans le même contexte que «la mise en place d'outils d'évaluation dans le secteur de l'éducation doit conforter l'ensemble des candidats, en garantissant toutes les conditions nécessaires pour leur réussite dans le cursus scolaire». La ministre en a profité pour appeler tous les intervenants du secteur à fournir «davantage d'efforts pour assurer un saut qualitatif dans le domaine de l'éducation».