Les dirigeants belouizdadis sont bien décidés à aller jusqu'au bout. Le président du CR Belouizdad, Ali Ferrah, a animé, hier matin au siège de l'hebdomadaire sportif Echibek, une conférence de presse en présence de ses deux collaborateurs, Karim Belaïd et Belaïd Hechaïchi. L'ordre du jour était bien évidemment l'éclaircissement des deux fameux dossiers, à savoir Ouslati et Mezouar. Selon les dires du responsable belouizdadi, il n'y a absolument pas de cas Brahim Arafat Mezouar pour la simple et unique raison que ce joueur est libre de tout engagement au vu des règlements généraux de la FAF. A ce sujet, M.Ferrah était net, clair et précis en déclarant: «Je le dis et je le redis, il n'y a pas d'affaire Mezouar étant donné que le joueur n'a en aucun cas signé un éventuel contrat au profit de la JS Kabylie même si M.Hannachi s'est permis de le faire à sa place grâce à cette fameuse procuration, sachant que, la saison dernière, la LNF a catégoriquement refusé de qualifier le joueur Zoubir Zmit au CRB pour une histoire de légalisation. Donc, comment Mezouar a-t-il fait pour signer son contrat le 15 janvier dernier alors qu'il se trouvait aux Emirats?» a indiqué M.Ferrah avant d'ajouter: «Voici le contrat de Brahim Arafat Mezouar et montrez-moi s'il vous plaît la trace d'une éventuelle légalisation». Ce qui signifie que les instances gérantes du football algérien, notamment la FAF, auront très certainement du mal à trouver une solution qui arrangera les deux parties. D'ailleurs, le président des Rouge et Blanc s'est même permis d'aller beaucoup plus loin en mettant en cause la crédibilité de la Ligue nationale de football qui a vraiment choisi son camp (selon ses dires) en méprisant un club qui a tous les arguments valables de son côté, à commencer par les règlements généraux de la FAF. «J'ai le regret de déclarer que notre équipe est bel et bien victime d'un mépris flagrant de la part de la LNF et ses différentes commissions qui ont toujours prôné la politique du deux poids, deux mesures», a clairement déclaré le président du CRB en ajoutant par la même occasion que son équipe ne sera jamais soumise à cette politique et ce, en se battant jusqu'au bout pour défendre ses intérêts. Toujours dans la foulée, Ali Ferrah a également confirmé que l'affaire Mezouar ne devra pas figurer sur la liste des cas litigieux traités par la Commission de résolution des litiges. Concernant l'affaire du jeune Fahem Ouslati, qui a, comme on le sait, signé deux licences différentes, la première au profit de son club formateur, le CRB, et la seconde pour la JSK, M.Ferrah a préféré opter pour la sagesse en estimant que le joueur devra assumer toutes ses responsabilités. «Franchement, j'en ai assez d'évoquer cette affaire car normalement et dans un pays qui se respecte, cette histoire n'atteindrait pas ce stade puisque le joueur a signé deux licences au profit de son équipe le CRB, la première le 4 juillet en juniors et la seconde le 9 juillet en seniors et je ne vois pas pourquoi la LNF a accepté le dossier de la JSK qui aurait dû être rejeté automatiquement. Mais je confirme, une fois de plus, que les règlements ont vraiment été bafoués par cette instance», nous dira le président du Chabab. Notons que le premier responsable du CRB a publiquement confirmé qu'il n'accepterait jamais un éventuel échange Mezouar-Ouslati, qui sont, selon lui, la propriété du CRB vu la réglementation en général, surtout après la dernière sortie du président kabyle Moh Chérif Hannachi qui s'est entendu mardi dernier avec son homologue belouizdadi pour régler ces deux affaires à l'amiable, à commencer par retirer le dossier de Mezouar pour pouvoir livrer le match face à l'US Biskra avec sa nouvelle équipe, le CRB, mais par la suite, il a exigé des dirigeants belouizdadis de faire de même pour le cas Ouslati. Le président du CRB a profité de l'occasion pour dénoncer le geste peu chevaleresque (selon ses dires) de M.Hannachi qui s'est obstiné à faire du chantage. «Je tiens à dire à mon ami Hannachi que le CRB ne se pliera jamais devant les exigences de quiconque et fera tout pour garder sa dignité et sa fierté», a déclaré Ali Ferrah.