les forces combinées ont joué un rôle de premier ordre en déjouant une tentative d'introduction d'une énorme quantité de cocaïne «L'enquête, à grande échelle, est ouverte. Toutes les pistes, susceptibles de faire éclater la vérité, seront exploitées», a-t-on appris sans plus de détails. C'est une mafia complètement semblable à celle des cartels colombiens. C'est le moins que l'on puisse dire dans une affaire, première de ce genre, de la drogue dure, la cocaïne et dans laquelle les forces combinées (des éléments du groupement territorial des gardes-côtes d'Oran/2e Région militaire, en coordination avec la Gendarmerie nationale et la Douane algérienne, ont joué un rôle de premier ordre en déjouant une tentative d'introduction d'une énorme quantité de cocaïne, soit 701 kg. Ladite opération a eu lieu à trois miles du port d'Oran. La marchandise, provenant de l'Amérique latine, devait transiter par le port d'Oran, tel que détaillé par le communiqué diffusé par le ministère de la Défense nationale, la cocaïne en question a été dissimulée dans un conteneur à bord d'un bateau libérien spécialisé dans le transport de marchandise, le Navir Mega Mercury, transportant la viande surgelée et ayant pris le départ à partir du pays de la samba, le Brésil. Le ministère de la Défense nationale précise dans son document que cette opération rentre «dans le cadre de la lutte contre la contrebande et la criminalité organisée». «Elle a été le fruit des informations minutieusement exploitées par les services de sécurité ayant combiné leurs moyens humains et matériels en stoppant, à mi-chemin le débarquement d'une telle quantité de cocaïne dans le port d'Oran. Si pour le moment aucune arrestation n'a été annoncée, l'affaire n'est toutefois pas près d'être bouclée de sitôt. «L'enquête, à grande échelle, est ouverte. Toutes les pistes, susceptibles de faire éclater la vérité, seront exploitées» a-t-on appris sans plus de détails. «Les recherches se poursuivent pour la découverte d'éventuelles autres quantités», a ajouté le communiqué par le biais duquel son rédacteur souligne que «ce résultat a été réalisé grâce à la haute vigilance des différentes composantes de l'Armée nationale populaire et sa détermination à assurer la quiétude des citoyens et la sécurité du territoire national». Une telle affaire mérite toutefois un petit retour sur le trafic de la drogue dure et son avènement dans la capitale de l'Ouest. Ce «commerce» tant réprimé a connu une montée en flèche ces dernières années, du simple au plus haut niveau. Les exemples sont longs à énumérer. En fin d'année passée, les éléments des services de police de lutte contre le trafic de stupéfiants, relevant de la police judiciaire de la sûreté de wilaya d'Oran, ont mis fin aux agissements d'un narcotrafiquant âgé de 37 ans. L'enquête a été diligentée sur la base d'informations sur les activités du suspect, qui ont conduit à son interpellation. Les enquêteurs ont saisi dans son domicile 82 g de cocaïne ainsi que 212,6 millions de centimes. Dans cette affaire, les policiers ont saisi des téléphones portables et une balance électronique. En juillet 2017, les policiers ont démantelé une bande criminelle spécialisée dans le trafic de drogue et saisi 40 g de cocaïne. Cette opération, menée par les éléments de la BRI de la sûreté de la wilaya d'Oran, a abouti à l'arrestation de cinq personnes dont une fille qui agissait dans la daïra côtière de Aïn Türck. Le mois de mars, les éléments de la 18e sûreté urbaine d'Oran ont saisi 144 g de cocaïne. L'année dernière, les éléments de la section de recherches relevant du groupement de la gendarmerie d'Oran avaient saisi 1 kg de cocaïne. La drogue avait été découverte lors de la fouille d'un véhicule au coeur de la ville. En juillet 2016, les services de la gendarmerie de Aïn El Türck avaient démantelé un réseau composé de sept individus impliqués dans la détention et la commercialisation de drogue dure. Des informations parvenues aux gendarmes avaient donné lieu à la saisie d'un kilo de cocaïne. Les recherches ont révélé que le réseau activait sur le littoral en utilisant, notamment, un Jet-Ski pour transporter cette drogue qui, selon des sources, trouve une clientèle ciblée, des noctambules rôdant, très souvent, dans des boîtes de nuit situées aux alentours des stations balnéaires.