Hadj Djilani, premier secrétaire du FFS Cette proximité a été rappelée par Hadj Djilani aux élus de son parti en insistant sur l'attachement de celui-ci et de ses militants aux valeurs de ce peuple et la solidarité qui sont le socle même du parti dans sa stratégie de lutte et de militantisme. Sous le thème «relation élus-parti», le premier secrétaire, Mohamed Hadj Djilani, a réuni, hier, les élus locaux et les présidents des APW de son parti. La rencontre a été l'occasion pour le FFS de faire dans l'explication politique par rapport à l'ensemble des questions politiques auxquelles fait face le pays. Le plus vieux parti d'opposition entame des initiatives et des démarches dans plusieurs sens. Ces initiatives s'expriment comme une nouvelle manière d'appréhender l'acte militant et la pratique partisane avec une conception qui se donne comme tâche la consolidation du travail de proximité avec la société, le rapprochement avec les syndicats autonomes et le combat politique et démocratique avec des forces qui font du changement pacifique, l'alternance au pouvoir et le consensus national leur dada. La problématique de l'élu, que ce soit local ou parlementaire, se pose avec acuité au niveau du FFS dans la mesure où l'approche que développe le parti de feu Hocine Ait Ahmed par rapport à la notion de mandat n'est pas celle qu'il est en train de vivre concrètement dans les institutions élues. Dans ce sens, le FFS a fait savoir lors de cette rencontre consacrée à l'élu et le lien intrinsèque qui existe entre lui et son parti en souligant que «vous êtes parfaitement conscients de votre devoir envers vos électeurs, vous devez les servir et non vous servir. Vous devez être à leurs côtés à tout moment, bien que vos prérogatives sont limitées par le Code communal et de wilaya», et d'ajouter que «au FFS, nous militons pour l'abrogation entre autres, du Code des collectivités locales afin de renforcer vos prérogatives», ici, l'approche du FFS se précise en matière de travail de proximité qui doit se faire comme critère inébranlable pour asseoir une vision politique qui consacre le lien entre le parti et l'action locale via les élus qui sont représentés au sein des institutions élues à l'images des Assemblées populaires communales et de wilayas. Le FFS sait parfaitement que le combat politique de taille se fait vérifier au niveau de la société profonde, c'est-à-dire dans les communes où les préoccupations des citoyens sont exprimées avec acuité. La mobilisation et la lutte politique en tant que parti est située à ce niveau pour donner de l'ancrage et du sens à la notion de proximité et la solidarité locale comme cela est développé par le FFS dans sa démarche politique. Cette proximité a été rappelée par Hadj Djilani aux élus de son parti en insistant sur l'attachement du parti et ses militants aux valeurs de ce peuple et la solidarité qui sont le socle même du parti dans sa stratégie de lutte et de militantisme. Le premier secrétaire a rappelé dans ce sens que «Le FFS a pris part aux élections locales du 23 novembre 2017 en axant sa campagne électorale sur la solidarité locale et le consensus national. Notre solidarité, nous la marquons avec les populations démunies, avec les jeunes, avec les femmes, avec les syndicalistes, avec tous ceux et toutes celles qui se battent chaque jour, pour une vie digne et décente des Algériennes et des Algériens», a affirmé Mohamed Hadj Djilani lors de sa rencontre avec les élus du parti. De ce point de vue, le FFS essaye d'ancrer la tradition qui consiste à faire le lien entre la lutte politique en tant que parti et celui d'un militant y compris au sein des assemblées élues. Cette conception vient d'être rappelée aux élus-militants à la fois pour que les interférences n'aient pas leur raison d'être et que les quiproquos soient évincés de l'approche développée et soutenue par la direction du parti quant à cette proximité avec le citoyen et le travail qui devrait se faire dans le cadre représentatif en tant que élu-militant et non pas un représentant de l'administration. Dans ce sillage le premier secrétaire a indiqué lors de la rencontre d'hier avec les élus de son parti que «vous êtes des élus du peuple, mais il ne faut jamais oublier que vous êtes surtout, des militants du Front des forces socialistes. L'élu local a des rôles et des missions conférés par la loi, mais il a également un rôle politique, organisationnel et social. La charte de l'élu du FFS prône la prééminence du politique dans l'exercice du mandat», c'est un rappel aux élus qui sont avant tout des militants obéissant aux orientations et aux directives de la direction et sa ligne politique. Le FFS veut faire du travail de ses élus un véritable fer de lance pour réaliser son projet qu'il a débuté depuis des années, celui du «dialogue inclusif» avec les citoyens et les acteurs de la société civile, en «impliquant les travailleurs, les femmes, les jeunes dans la gestion et la gouvernance locale». Le Front des forces socialistes veut faire de l'appareil du parti un instrument politique par excellence, et ce, dans la perspective de transformer davantage les structures du parti en les dotant d'une démarche concrère celle qui se fait impliquer dans la vie sociale et économique de la société en général comme prolongement de la lutte politique pacifique pour un changement démocrtatique et pour la reconstruction d'un véritable consensus national.