Les élections locales, prévues le 23 novembre 2017, doivent être une occasion pour "faire entendre la voix" du Front des Forces socialistes (FFS), a indiqué vendredi à Alger son Premier secrétaire national, Mohamed Hadj Djilani. "Faisons de la prochaine campagne électorale une étape pour faire entendre la voix du FFS, celle de la liberté, de la justice et de la démocratie", a souligné M. Hadj Djilani dans une allocution à l'ouverture des travaux de l'université de parti. Avec 366 listes, le FFS considère que sa participation aux prochaines élections locales "ne s'inscrit pas dans une logique de partage du pouvoir, mais de consolider les conquêtes de la lutte politique et sociale et élargir le champ de la résistance dans notre pays". Un mandat électoral signifie, pour le premier responsable du FFS, "un engagement à porter pacifiquement la lutte politique au sein même des communes et des wilayas, assurant que les candidats du parti "poursuivront, avec les instruments que leur confèrent la loi, le combat politique qu'ils mènent en tant que militants au sein de la société". La participation du FFS aux prochaines locales sera, en outre, placée sous le mot d'ordre de "la solidarité locale pour construire le consensus national", a précisé M. Hadj Djilani, soulignant que la notion de solidarité constitue "un des socles idéologiques sur lequel notre parti est bâti et sur lequel nous aspirons construire notre société". A signaler que les travaux de l'université de du FFS se poursuivront samedi par la tenue du Conseil national du parti qui sera sanctionné par l'adoption d'une résolution politique".