Le service de cardiologie interventionnelle sera inauguré le 5 juillet prochain Depuis son installation, le professeur Hanane Zouzou, avec son équipe, ont déjà posé 41 pacemakers sur des patients de Béjaïa et ses environs. En dépit des locaux exigus et des conditions architecturales des plus inadéquates, le CHU de Béjaïa voit son activité progresser en attendant les nouveaux locaux, dont les travaux peinent à démarrer s'ils ne sont pas totalement gelés. Qu'à cela ne tienne! La volonté est là. Un service de cardiologie interventionnelle sera inauguré le 5 juillet prochain, à l'occasion de la célébration du 56e anniversaire de l'indépendance. C'est ce qu'a invoqué un communiqué de la cellule de communication du CHU précisant qu'après «avoir créé le service de cardiologie en 2014, dirigé par le professeur Hanane Zouzou, spécialiste en rythmologie, le CHU de Béjaïa a réussi à mettre en place le service de cardiologie interventionnelle. Ce service comprend une salle de cathétérisme avec exploration hémodynamique dotée d'équipements de pointe, une salle d'ECG Holter et une salle d'exploration électro-physiologique et pacemaker.» Les équipements de ce service sont acquis sur le budget de fonctionnement de l'année 2017 pour un montant de 15 milliards de centimes», souligne-t-on dans le même communiqué. Le service vient essentiellement pour répondre à un besoin vital dicté par la transition épidémiologique d'où les affections cardiovasculaires représentent 95% des urgences médicales nécessitant un geste salvateur du praticien cardiologue. La cardiologie interventionnelle permet de réduire les risques de mort subite des affections dites cardio-vasculaires. À rappeler que le professeur Danoune Abdelmalek, directeur général du CHU de Béjaïa, s'était engagé lors de son installation en novembre 2012, à créer les deux services jugés extrêmement importants, à savoir la cardiologie et la cardiologie interventionnelle. Depuis son installation, le professeur Hanane Zouzou, avec son équipe, ont déjà posé 41 pacemakers sur des patients de Béjaïa et ses environs en leur évitant ainsi le transfert aux CHU d'Alger et de Tizi-Ouzou. A signaler que ce centre de référence sera baptisé du nom du médecin Abdelkader Belabbès, natif de la ville de Béjaïa.