Le CHU de Béjaïa vient de se doter d'un nouveau service de cardiologie interventionnelle avec, notamment, une salle de cathétérisme avec exploration hémodynamique. Laquelle est dotée d'équipements de pointe, en l'occurrence une salle d'ECG Holter et une salle d'exploration électrophysiologique et pacemaker, a indiqué la cellule de communication du CHU dans un communiqué. Il s'agit d'un investissement financé sur le budget de fonctionnement de l'année 2017, pour un montant de 15 milliards de centimes. Ce service et ses équipements viennent essentiellement pour répondre à un "besoin vital dicté par la transition épidémiologique". Les affections cardiovasculaires représenteraient 95% des urgences médicales qui nécessitent "un geste salvateur du praticien cardiologue". On a expliqué, en effet, que la cardiologie interventionnelle permet de "réduire les risques de mort subite" suite à des affections dites cardiovasculaires. L'inauguration officielle du service est programmée pour le 5 juillet prochain, à l'occasion de la "Fête de l'indépendance et de la jeunesse", a ajouté le communiqué. L'on précise que c'est après avoir créé le service de cardiologie en 2014, "grâce aux efforts multiples consentis par la jeune équipe composée des docteurs Bennour, Azamoum, Bezghiche, Bouaïchi, Bouzidi et Bazizi et des différents intervenants, et après l'installation du professeur Hanane Zouzou, chef de service, spécialiste en rythmologie", que le CHU de Béjaïa a réussi à mettre en place le service de cardiologie interventionnelle. L'on ajoute, en outre, qu'avant même son inauguration, le professeur Zouzou, aidée par son équipe, a réussi à poser 41 pacemakers sur des patients de Béjaïa et ses environs, leur évitant ainsi un transfert aux CHU d'Alger et de Tizi Ouzou. Le professeur Zouzou a émis le vœu de voir baptiser ce centre de référence du nom de celui qu'on appelait le médecin des pauvres, le docteur Abdelkader Belabbès, "un médecin monument de la haute ville de Béjaïa". M. Ouyougoute