La veille, le Real Madrid envoyait un communiqué qui expliquait que Julen Lopetegui allait prendre la suite de Zinedine Zidane en signant un bail de trois années avec les Merengues. Mais toutefois, cette nouvelle n'a pas forcément été bien reçue du côté de la fédération espagnole et de son président, Luis Rubiales, qui a songé, sur le coup, à virer l'ancien entraîneur du FC Porto la veille de la rencontre d'ouverture du Mondial entre la Russie et l'Arabie saoudite. Hier matin, une conférence de presse de l'entraîneur espagnol et du président de la fédération devait se tenir à 9h30 à Krasnodar, lieu choisi pour camp de base pour Ramos, Piqué et leurs coéquipiers. Toutefois, cet évènement avait été repoussé d'une petite heure, laissant craindre d'ultimes discussions entre les deux parties. Seulement voilà, à deux jours de l'entrée en lice de l'Espagne dans cette Coupe du monde contre le Portugal, la Roja n'a plus de sélectionneur. «Nous nous sommes vus obligés de nous défaire du sélectionneur national. On lui souhaite le meilleur pour l'avenir. La négociation a eu lieu sans que la fédération en soit informée. Juste 5 minutes avant le communiqué officiel», a lancé le président de la fédération, Luis Rubiales.