A ce chiffre s'ajoutent les 1 000 milliards de dinars, versés au Trésor public au titre de la fiscalité pétrolière durant les cinq premiers mois de 2018. Le groupe Sonatrach a réalisé un chiffre d'affaires à l'exportation de 16 milliards de dollars et a versé au Trésor public plus de 1000 milliards de DA, au titre de la fiscalité pétrolière durant les cinq premiers mois de 2018, a annoncé jeudi à Alger le ministre de l'Energie, Mustapha Guitouni lors d'une journée d'information sur le bilan énergétique national. Les exportations ont augmenté de plus de 14% en valeur, grâce notamment à l'augmentation du cours du Sahara Blend sur le marché international. Le chiffre d'affaires de la compagnie s'était établi à 14 milliards de dollars durant la même période de 2017, soit une hausse de 14,3%, a-t-on indiqué. Concernant la fiscalité pétrolière, elle a atteint 1 190 milliards de DA à fin mai 2018 contre 995 milliards de DA durant la même période de 2017, en hausse de 20%, a précisé le ministre. S'agissant de l'exploration, le ministre a fait savoir que «17 nouvelles explorations ont été enregistrées à fin mai 2018 contre 14 à fin mai 2017, ce qui confortera les réserves en pétrole et en gaz». «La hausse de production du gaz naturel a compensé partiellement la baisse de production des liquides (pétrole et GPL) dans le sillage de l'application de l'accord de réduction de production de l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep)», a commenté le directeur des statistiques du ministère de l'Energie, Mostefa Ismaïl. La production de pétrole brut, du condensat du GPL, a enregistré des baisses relatives. Une hausse légère a touché le gaz naturel dont la production s'est chiffrée à 91,28 MTep en 2017 (96,6 milliards de m3) contre 89,73 MTep (95 milliards de m3) en 2016.La production commerciale de l'énergie primaire avait atteint 165,9 millions de tonnes équivalent pétrole (MTep) en 2017 contre 166,18 MTep en 2016 enregistrant ainsi une quasi-stabilité, a-t-on indiqué. L'évolution de la production commerciale de l'énergie primaire de l'électricité, des combustibles solides (bois) et du gaz naturel, a connu des hausses en 2017. En effet, en 2017, la production de l'électricité primaire (incluant la filière hydraulique) a doublé, en passant de 80.000 M Tep en 2016 à 150.000 M Tep en 2017, en hausse de 86,3%, a précisé Mostefa Ismaïl, lors d'une journée d'information sur le bilan énergétique national de 2017, en présence du ministre de l'Energie, Mustapha Guitouni. La baisse de la production a également concerné le condensat, puisque la quantité produite s'est établie à 10,43 MTep (9,21 Mt), contre 10,45 MTep en 2016. L'exploitation du gaz de schiste en Algérie, qui requiert un consensus populaire et la protection de l'environnement, n'interviendra qu'en 2030, a ajouté le ministre. Pour rappel, le cours du pétrole londonien s'est repris jeudi, au lendemain d'un plongeon des prix, lié à la guerre commerciale entre la Chine et les Etats-Unis, ainsi qu'à la Libye. Le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en septembre a clôturé à 74,45 dollars sur l'Intercontinental Exchange (ICE) de Londres, en hausse de 1,05 dollar par rapport à la clôture de mercredi.