Jeudi matin, au tribunal administratif d'Alger, a eu lieu, en présence de Soumya Abdessadok, l'élégante présidente du Conseil d'Etat, de Abdelkader Zoukh, wali d'Alger et des autorités locales d'Alger ainsi que les représentants de la cour d'Alger, Abdenour Amrani, Mme Benkheira et du représentant du bâtonnat d'Alger. La cérémonie d'instalation était présidée par Mohamed Dahmane assisté de Salima Ouaheb et de Ahmed Zahed, alors que le siège du commissaire d'Etat, était occupé par l'imposant Boussaâd Taqa, installé sur le côté opposé au greffier d'audience, Madjid Maghari, qui a été invité par le président de lire le décret présidentiel portant nomination de Farida Slimani, jusqu'alors administratif de Blida, au même poste, mais à Alger. Elle remplace ainsi Mohamed Taani, promu au Conseil d'Etat. Rappelons que Mohamed Taani, avait été remplacé par la première présidente du tribunal administratif d'Alger, Fafa Sid-Lakhdar qui venait de prendre alors en main les destinées des droits de l'homme. Prenant la parole à cette occasion, Soumeya Abdessadok, la présidente du Conseil d'Etat a transmis les félicitations de Tayeb Louh, ministre de la Justice, garde des Sceaux et effectué un tour d'horizon sur l'action résolue de la réforme de la justice voulue par le président de la République en 1999. Puis, elle rappela devant Kilani Zerouala, directeur de prospective et de l'organisation, représentant Abdelhalim Akka, directeur de la modernisation, les bienfaits de ce cadeau du labeur et de la recherche: la modernisation, sans quoi, la réforme ne pouvait avancer. Auparavant, Abdessadok dira deux mots à propos de la féminisation du secteur qui est encore bien loin des secteurs tels l'Education nationale et la santé et s'est réjoui de l'avancée dans ce domaine. Abordant le secteur de l'administratif, elle lança un vibrant appel aux magistrats pour que les parties appelantes soient satisfaites, dès le tribunal, avant d'arriver au Conseil d'Etat: elle a dit sa satisfaction de voir des magistrats à la hauteur de la mission confiée et ainsi, éloigner toute suspicion de parti pris ou de n'importe quel autre subterfuge dans l'affaire traitée. Une sympathique collation clôtura la cérémonie à midi tapantes.