img src="http://www.lexpressiondz.com/img/article_medium/photos/P180731-19.jpg" alt="La "cuvée" 2018 rencontre Xavier Driencourt" / Pas moins de 9 300 étudiants algériens ont rejoint les bancs des universités françaises en 2017. Les cerveaux algériens captés par la France en conclave! L'ambassade de France a organisé le 23 juillet dernier une rencontre avec les meilleurs étudiants Campus France Algérie au siège de la Chambre de commerce et d'industrie algéro-française (Cciaf), partenaire de cet événement. L'ambassadeur de France en Algérie, Xavier Driencourt, a tenu à être présent à cet événement. Il était accompagné par Grégor Trumel, conseiller de coopération et d'action culturelle et directeur de l'Institut français d'Algérie. Le diplomate français a rencontré les étudiants algériens retenus pour l'excellence de leurs parcours et attendus en France pour poursuivre leurs études à la prochaine rentrée. Cette réception, à laquelle étaient également associés des représentants du ministère de l'Enseignement supérieur algérien, des associations«Etudiants et cadres algériens de France» et Atlas, a permis de fructueux échanges avec des chefs d'entreprises implantées en Algérie, des recruteurs et les réseaux d'alumni algériens issus des grandes écoles françaises. Cet événement, qui en est à sa deuxième édition, a réuni les meilleurs candidats issus des espaces Campus France à Alger, à Oran, à Constantine, à Annaba et à Tlemcen ayant obtenu une inscription au sein d'un établissement d'enseignement supérieur français. Ces étudiants se sont distingués par leur niveau académique acquis en Algérie, mais également par la qualité de leur projet d'études et de leur projet professionnel. Ils sont principalement inscrits en master et se rendent en France pour compléter leur formation initiale ou se spécialiser. Parmi eux étaient présents les boursiers d'excellence Eiffel, Erasmus +, de l'ENA, de l'Agence française de développement, des établissements d'enseignement supérieur français, de la Fondation Renault, ainsi que les lauréats du concours d'accès aux grandes écoles françaises SAI (organisé à l'espace Campus FranceAlger). Cette initiative s'inscrit pleinement dans le cadre du développement du réseau France Alumni Algérie dont l'objectif est, entre autres, d'encourager le retour des compétences en Algérie. Un projet qui passe notamment par la mise en place en 2015 de la plateforme France Alumni Algérie, qui compte déjà plus de 20.000 membres inscrits, et permet de favoriser l'implication des alumni dans l'accompagnement des nouvelles générations d'étudiants. La réception du 23 juillet a également permis d'appuyer la politique de l'ambassade de France en Algérie qui met en avant l'importance de la coopération universitaire entre les deux pays. Facilitant ainsi l'obtention de stages et l'insertion professionnelle des jeunes diplômés algériens formés en France afin de permettre une plus grande employabilité de la jeunesse algérienne. Pour ce faire, l'ambassade de France accorde d'importants moyens à l'accueil et à l'orientation des étudiants algériens à la recherche d'une mobilité: 50.000 étudiants sont renseignés chaque année dans les cinq espaces Campus France Algérie et 9300 étudiants algériens ont déjà rejoint les bancs des écoles et des universités françaises en 2017. Lors de la réception, l'ambassadeur a souligné le rôle de ces nouvelles générations d'étudiants dans la conduite du changement et le développement de l'Algérie: «La vie étudiante constitue une période marquante et déterminante dans nos vies à tous. Il est important d'en prendre conscience dès maintenant afin de construire sa réussite sur ce que ces deux pays vous auront appris de meilleur.» Jean-Marie Pinel, président de la Cciaf, qui compte 1800 entreprises françaises et algériennes adhérentes, a quant à lui, rappelé que la chambre est et sera toujours présente pour conseiller et accompagner les étudiants à leur retour. Il leur a notamment proposé un accès facilité aux entreprises françaises implantées en Algérie et aux entreprises algériennes. Des entreprises qui, grâce à leur développement ces dernières années, auront sans nul doute besoin des nouvelles compétences acquises par les étudiants lors de leur mobilité.