img src="http://www.lexpressiondz.com/img/article_medium/photos/P180731-17.jpg" alt="Les "lois" du soleil" / Plusieurs stratégies ont été mises en place afin de réaliser ces centrales solaires. Le développement des énergies renouvelables prend de plus en plus de place en Algérie. En effet, Mustapha Guitouni, ministre de l'Energie, accompagné de Abdelkader Choual, président de la Commission de régulation de l'électricité et du gaz (Creg) ont insisté sur la nécessité de faire la transition progressive vers des énergies renouvelables, dans un forum, hier, à Alger. «L'Algérie a confirmé son choix de valorisation et de diversification de ses ressources énergétiques pour la préservation des ressources fossiles pour les générations futures», a souligné le ministre dans son discours. En vue de réduire l'utilisation des énergies fossiles, deux nouveaux projets de solarisation sont mis en lumière. Le premier, en partenariat avec l'Eni, consiste en la réalisation d'une centrale solaire photovoltaïque à Altar, pour une capacité de 10MW. Le second comprend l'installation d'un site pilote, en collaboration avec Total, à Ghardaïa. A partir d'énergies renouvelables, plusieurs stratégies ont été mises en place afin de réaliser ces centrales solaires. D'ailleurs, le chef de l'Etat à mis en place un cadre juridique relatif à l'électricité et à la distribution du gaz. «Un décret autorise la Creg à lancer par voie de mise aux enchères, un appel d'offres pour distribuer le gaz par canalisations», indique le ministre de l'Energie. Un processus qui permettra d'obtenir le tarif le plus bas tout en développant l'industrie nationale. Toutefois, une capacité minimale sera répartie entre plusieurs installations devant produire chacune entre 10 et 20 GWh par an. Mustapha Guitouni mesure parfaitement l'intérêt porté par les opérateurs économiques en ce qui concerne le développement des énergies renouvelables et leur volonté d'être de véritables acteurs dans la mise en oeuvre du programme national. Il ajoute que ces projets s'adressent aux investisseurs nationaux, publics ou privés, seuls ou en partenariat, et ce, conformément à la réglementation en vigueur. La Commission de régulation de l'électricité et du gaz (Creg) a consacré une bonne partie de ses travaux dans la réalisation et l'adaptation de la réglementation pour une meilleure efficacité énergétique, couvrant la période de 2011 à 2030. Quant aux aspects tarifaires, une étude a été élaborée, suivie d'un rapport estimant les coûts moyens ainsi que les méthodes de tarification. Abdelkader Choual, le président du comité de direction de la Creg explique l'objectif de réduire notre dépendance aux hydrocarbures, ces énergies non renouvelables et surtout polluantes. Mais aussi, pour préserver l'environnement. «Notre pays regorge de potentialités naturelles alternatives qu'il faut exploiter», précise-t-il. Pour rappel, cette stratégie de mise en valeur des énergies renouvelables est adoptée par le président Bouteflika. Quoi qu'il en soit, l'Algérie essaye coûte que coûte de tenir ses promesses pour, améliorer l'économie, mais aussi protéger l'environnement.