Ainsi, le nombre en croissance, des journalistes incarcérés dans les prisons israéliennes a atteint les 32 selon le même département ministériel qui interpelle à cet effet, l'Union internationale des journalistes, l'organisation «Journalistes sans frontières» tous les partisans de la liberté des médias. Au total, 32 journalistes palestiniens se trouvent dans des prisons de l'occupant israélien dont quatre arrêtés dimanche par l'occupant israélien alors qu'ils assuraient la couverture de la libération de l'adolescente Ahed Tamimi et sa mère, entravant ainsi leur mission, a dénoncé le ministère palestinien de l'information. «L'arrestation de quatre journalistes est une entrave de leur travail pendant la libération d'Ahed Tamimi et sa mère», s'est indigné le Département de l'information dans un communiqué de presse. Il s'agit selon l'agence de presse Wafa, du directeur de la télévision El Qods, Alaa Rimawi, du correspondant, Mohammad Elwan, du cameraman, Hosni Injas et du journaliste, Qutaiba Hamdan. S'ajoutent, la confiscation de deux véhicules et des équipements de photographie qui «font partie des tentatives israéliennes pour «terroriser les journalistes», et la politique de «faire taire les voix des journalistes» pour ne pas «dévoiler» les crimes continus contre le peuple palestinien, ajoute le document. Un autre cameraman de la télévision «Palestine», a lui aussi été arrêté samedi selon Wafa, à Kafr Qadoum. «Les violations hebdomadaires continues contre les journalistes lors de la couverture des marches pacifiques dans la bande de Ghaza, nécessitent une intervention internationale rapide pour condamner les responsables», a ajouté le ministère. Ainsi, le nombre en croissance, des journalistes incarcérés dans les prisons israéliennes a atteint les 32 selon le même département ministériel qui interpelle à cet effet, l'Union internationale des journalistes, l'organisation «journalistes sans frontières» et à tous les partisans de la liberté des médias afin d'intervenir pour la libération de ces prisonniers. Il a également appelé le chef du Conseil international de sécurité, à «appliquer la résolution 2222, du Conseil relative à la protection des journalistes, faire cesser l'impunité de leurs agresseurs et de dissuader Israël qui «légalise des lois racistes» contre les journalistes. Au total 240 violations israéliennes à l'encontre des journalistes palestiniens ont été enregistrées durant le premier semestre de l'année 2018, a rapporté début juillet, Wafa. «Les forces israéliennes de l'occupation poursuivent leurs agressions et ciblent les journalistes palestiniens, suivant une politique sauvage préméditée pour réduire leurs activités et leur rôle à couvrir les événements et rapporter les violations sur la situation dans les territoires palestiniens», s'était indignée l'agence. Ces actes en continu qui ciblent des représentants de médias dont en particulier des journalistes palestiniens dans la bande de Ghaza et en Cisjordanie occupée, sont contraires «aux dispositions» du droit international humanitaire et de la quatrième Convention de Genève, «supposées s'appliquer aux journalistes palestiniens», avait ajouté la même source. Le porte-parole du ministère palestinien de la Santé, Achraf al-Qodra, avait déclaré pour sa part, que plus de 15 000 Palestiniens ont été blessés par des tirs israéliens lors de manifestations pacifiques dont 175 journalistes. Mai dernier, pas moins de 57 violations de l'armée d'occupation israélienne à l'encontre des journalistes palestiniens avaient été enregistrées, selon un rapport mensuel de Wafa. Le rapport avait également fait état de 43 journalistes blessés par balles réelles tirées par les soldats israéliens qui lancent aussi du gaz lacrymogène et pratiquent des agressions corporelles. Treize autres ont été arrêtés et leurs cartes de presse leur avait été retirées outre des cas d'attaques contre des institutions et des équipements de presse. Avril dernier, l'ONG Reporters sans frontières (RSF) avait condamné «les tirs délibérés» de l'armée israélienne contre des journalistes palestiniens, appelant au lancement d'une enquête indépendante et à la condamnation des auteurs de ces crimes contre la liberté de la presse. Amnesty International avait révélé de son côté que 26 Palestiniens, dont trois enfants et un journaliste, Yasser Murtaja, étaient déjà morts depuis le début des manifestations pacifiques palestiniennes le 30 mars dernier, et 3.088 autres ont été blessés, dont 15 journalistes.