L'absence de projets structurants en matière d'habitat datant de plusieurs décennies, destinés à la résorption de l'habitat précaire, la démographie galopante, la maîtrise anarchique de la situation de ce secteur vital ont donné naissance à des répercussions alarmantes auxquelles sont confrontées de nombreuses familles dont l'attente perdure. Cette problématique vient de mettre de nombreux citoyens dans l'embarras à la suite de l'opération entamée dernièrement par l'APC de Tlemcen destinée au relogement des familles déclarées sinistrées lors des dernières inondations et recensées par la commission désignée pour la circonstance. Visiblement touchés, de nombreux citoyens protestent contre la manière dont on a octroyé les logements, puisque certains ne remplissent pas les conditions et se demandent si réellement l'application des directives se fait dans la transparence. Ce relogement des sinistrés a touché 246 familles pour la première tranche, quant à la seconde, avec 254 logements, elle touchera d'autres sinistrés. Ce programme mettra fin à l'attente des riverains dont le sort est déplorable. Ces logements sociaux finalisés depuis plusieurs mois devaient faire l'objet d'une distribution au profit des demandeurs dont les dossiers stagnent au niveau de l'APC. Pourtant des enquêtes ont été faites, mais, malheureusement, les prétendants doivent attendre et prendre leur mal en patience. Selon certains, l'opération a été menée hâtivement alors qu'elle devait se faire dans la clarté afin de déterminer ceux qui doivent être relogés en urgence. L'affichage des bénéficiaires vivement recommandé, selon la majorité constitue une meilleure transparence et permettra de déceler les véritables familles nécessiteuses. Cependant les décideurs en ont décidé autrement.