Les unités de la Protection civile sont intervenues dans plusieurs localités du pays, suite aux inondations causées par les pluies qui se sont abattues ces dernières 24 heures. Ces opérations ont concerné les wilayas de Tamanrasset, Mila, Oum El Bouaghi, Ghardaïa, Sidi Bel Abbès, El Bayadh, Guelma, Constantine et Naâma, selon un bilan des services de la Protection civile, précisant que 147 tentes ont été distribuées au profit des sinistrés dans la commune de In Guezzem, wilaya de Tamanrasset. Au niveau de la wilaya d'El Bayadh, les éléments de la Protection civile ont réussi à sauver quatre personnes qui étaient à bord d'un véhicule léger, emporté par les eaux de oued Lakbour, dans la commune de Aïn El Orak où le trafic routier reste difficile dans cette région, notamment sur la RN 47, suite au débordement de cet oued. Dans la wilaya de Naâma, la RN 06 reste difficile à la circulation, suite à la montée des eaux de oued Mhisrat, dans la commune de Ain Sefra, tout comme la RN 13 au niveau de la cité 100 Logements, dans la commune de Tenira, wilaya de Sidi Bel Abbès, qui demeure difficile à la circulation en raison de la stagnation des eaux pluviales. A Chelghoum Laïd, dans la wilaya de Mila, pas moins de 66 habitations ont été détruites. En effet, dans la nuit du vendredi à samedi dernier, les pluies orageuses ont inondé 66 habitations et ont causé de nombreux dégâts matériels dans la commune de Chelghoum Laïd sises au sud de la wilaya de Mila. Selon les services de la direction locale de la Protection civile, le volume des eaux de pluie qui ont inondé plusieurs quartiers de cette commune a atteint entre 10 et 30 cm. Pour parer à cette situation, la Protection civile a dû avoir recours à l'unité secondaire de la Protection civile de la même commune. Les crues ont été pompées avec l'aide des citoyens. Huit foyers ont également été inondés à la suite de ces intempéries dans les rues Didouche Mourad et Mustapha Ben Boulaïd dans la même commune, selon la même source qui a fait état de la détérioration des toits de 30 autres maisons dans la mechta «Naâmoune» en plus de l'effondrement partiel du mur entourant le chantier du projet Aadl. Plusieurs dégâts ont été également recensés par les mêmes services dans les rues du 20 Août 1955, Madhi Moussa, Sedrati Amar, Ahmed Yahia Rachid, Larbi Ben M'hidi ainsi que dans la mechta «Miniti».