Medouar criait sur tous les toits qu'il n'est pour rien dans la situation dans laquelle se trouvent les trois clubs réfractaires aux dernières mesures prises, à savoir le CR Belouizdad, le RC Kouba et l'USM Harrach. Le premier véritable exercice du nouveau président de la Ligue de football professionnel, Abdelkrim Medouar, s'avère des plus ardus. Le successeur de Mahfoud Kerbadj à la tête de l'Instance fédérale fait face à une vague de critiques et contestations émanant des présidents de clubs des deux premiers paliers, notamment en raison de cette affaire de non-attribution des nouvelles licences pour ces clubs, pour dettes non-payées auprès de la Chambre de résolution des litiges (CRL). Medouar criait sur tous les toits qu'il n'est pour rien dans la situation dans laquelle se trouve les trois clubs réfractaires aux dernières mesures prises, à savoir le CR Belouizdad, le RC Kouba et l'USM Harrach. Trois clubs qui n'ont pu retirer leurs nouvelles licences en raison des dettes qui ont dépassé, au 31 mai 2018, le seuil de 10 millions de dinars (un milliard de centimes). Il estimait qu'il ne faisait qu'appliquer la loi, refusant que les regards soient détournés par les responsables desdits clubs vers son instance. Mais voilà qu'un nouveau fait vient jeter un pavé dans la mare. D'anciens joueurs de l'USM Bel Abbès, de l'USM Annaba, de l'US Biskra ainsi que du MO Béjaïa se sont déplacés au siège de la LFP pour demander des explications concernant leurs cas. Ces joueurs affirment que leurs anciens clubs leur doivent plus que ce seuil d'un milliard de centimes, et ils (les joueurs) ont eu gain de cause, mais ces clubs ont été attributaires, au début de cette saison, de nouvelles licences. Ces joueurs affirment qu'ils n'ont perçu aucun sou depuis le verdict de la CRL et qu'aucune solution à l'amiable n'a été trouvée pour leur régularisation. Ces joueurs, n'ayant eu aucune explication de la part des responsables de la LFP, se sont dirigés vers le siège de la Fédération algérienne de football, où ils ont rencontré le secrétaire général en l'absence du président Zetchi, se trouvant à l'étranger. Le SG a entendu les doléances de ses interlocuteurs, promettant de prendre le dossier en charge dans les toutes prochaines heures. Le responsable en question aurait soumis ces doléances aux autres membres du bureau de la FAF, et ces derniers se seraient entendus de convoquer Medouar pour explications. Le président de la LFP devrait apporter les explications nécessaires concernant ces affaires, mais aussi et surtout sur sa manière de communiquer. Lorsque ces affaires ont éclaté, Medouar et les membres de son bureau exécutif ont adopté une stratégie de communication jugée «défaillante», ce qui a laissé les spéculations aller bon train. Les responsables de la FAF veulent que ces dossiers soient clos au plus vite pour que la situation ne prenne surtout pas d'autres tournures. Entre-temps, Medouar donne l'impression de ne pas être du tout dérangé par tout ce qui se rapporte, ici et là, indiquant qu'il agit comme le stipule la réglementation en vigueur, ne faisant qu'appliquer ce qui est mentionné. Quoi que l'on dise, les jours à venir s'annoncent agités puisque les responsables de plusieurs clubs, ainsi que des joueurs ne comptent pas rester les bras croisés.