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IBK réélu avec 67,17% des voix
ELECTION PRESIDENTIELLE AU MALI
Publié dans L'Expression le 18 - 08 - 2018


Le grand vainqueur
L'objectif phare de son second mandat consistera à parachever la mise en oeuvre de l'Accord pour la paix et la réconciliation signé en 2015, issu du processus d'Alger.
Les Maliens se sont prononcés pour la continuité. Celle qui doit les conduire à la paix. Le processus reste à parachever. Les jalons ont cependant été jetés. L'Algérie y a joué un rôle majeur.
Le président sortant, qui a été confortablement réélu, l'a rappelé à chaque fois que l'opportunité s'est offerte à lui. L'objectif phare de son second mandat consistera à parachever la mise en oeuvre de l'Accord pour la paix et la réconciliation signé en 2015, issu du processus d'Alger. «Ce qui est le plus important pour moi, c'est l'Accord pour la paix et la réconciliation nationale et sa mise en oeuvre, le développement. Quand vous voyez la route à quatre voies, c'est ça le développement. C'est ce que je souhaite partout au Mali», avait promis, en cas de réélection, Ibrahim Boubacar Keïta dans un entretien au journal malien L'Observatoire, promettant de soutenir et d'accompagner la jeunesse de son pays. C'est désormais fait... Il a été reconduit à la tête de son pays pratiquement dans un fauteuil.
«Le président malien sortant, Ibrahim Boubacar Keïta, a été réélu pour un second mandat de cinq ans avec 67,17% des voix au second tour de la présidentielle, contre 32,83% pour son adversaire, l'opposant Soumaïla Cissé», a annoncé jeudi le ministre de l'Administration territoriale.
«Le taux de participation au scrutin du 12 août a été de 34,54%», a précisé Mohamed Ag Erlaf, à la télévision publique Ortm. Ce second mandat lui étant désormais acquis, Ibrahim Boubacar Keïta aura la lourde tâche de relancer l'accord de paix conclu en 2015 avec l'ex-rébellion à dominante targuie, dont la mise en oeuvre accumule les contretemps, ce qui n'a pas empêché les violences de se propager du nord vers le centre du pays, et vers le Burkina Faso et le Niger voisins. Cette conjoncture a d'ailleurs miné ce rendez-vous électoral, qui a été boudé par les Maliens qui ne sont pas bousculé pour se rendre aux urnes. Seuls 34,54% ont exprimé leur suffrages contre 43,06% au premier tour. Leurs attentes n'en demeurent pas moins grandes dans un pays qui, en plus d'avoir été ravagé par la violence des groupes islamistes armés liés à Al Qaïda, vit une situation économique très difficile.Le revenu par habitant a reculé depuis 2014, selon la Banque mondiale et quelque 47% des 18 millions de Maliens vivent sous le seuil de pauvreté. Mais le Mali est redevenu le premier producteur de coton africain et son économie enregistre un taux de croissance supérieur à 5% depuis plusieurs années. C'est dans le sillage de ce «renouveau» économique que le Mali s'apprête à ouvrir une nouvelle page de son histoire. Pour les Maliens qui ont jeté leur dévolu sur le président sortant, la sortie de crise passe d'abord par la paix, la sécurité et la stabilité retrouvée. Un chantier que prendra à bras le corps le président malien, fraîchement réélu, qui entrera en fonction dès le 5 septembre. L'Algérie redoublera d'efforts pour qu'il puisse mener son pays vers une réconciliation pérenne. Le Premier ministre malien, Soumeylou Boubèye Maïga, avait réservé sa première sortie internationale à l'Algérie, actrice incontournable et majeure du retour de la stabilité dans son pays. «L'Algérie joue depuis toujours un rôle majeur et essentiel dans la stabilité du Mali. A deux reprises au moins, elle est intervenue pour aider les Maliens à se retrouver entre eux, que ce soit en 1992 ou en 2015», avait rappelé à sa descente d'avion, le 13 janvier à Alger, Soumeylou Boubèye Maïga. «Aujourd'hui, ce qui faisait la pierre angulaire» de la politique malienne intérieure et extérieure du Mali, c'était l'Accord de paix et de réconciliation au Mali, issu du processus d'Alger», «l'engagement de l'Algérie aux côtés du Mali pour sa mise en oeuvre effective est attesté», avait poursuivi Soumeylou Boubèye Maïga. Il est le gage d'un retour durable de la paix au Mali. Une solidarité enracinée dans une histoire partagée depuis les temps anciens qu'IBK aura l'insigne honneur de perpétuer.


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