Notre pays est le premier Etat membre à ratifier la Convention pour la sauvegarde du patrimoine culturel immatériel. Le directeur général de l'Organisation des nations unies pour l'éducation, la culture et la science (Unesco), M.Koichiro Matsuura, a entamé, hier soir, une visite officielle en Algérie. Ce dernier, lors de sa visite en Algérie, sera accompagné par le sous-directeur général pour la culture, M.Mounir Bouchenaki. Dans un entretien accordé à l'APS, M.Koichiro a indiqué que «l'Algérie joue un important rôle au sein de l'Unesco avec qui elle entretient des relations étroites, continues, fructueuses couvrant l'ensemble des domaines de compétence de l'Organisation». En ce sens, le directeur général de l'Unesco a rappelé que l'Algérie est membre du Conseil exécutif et à ce titre, «participe activement à l'élaboration et au suivi de nos actions». Aussi, a-t-il affirmé que l'Algérie est également membre du Conseil intergouvernemental du Programme hydrologique international, du Conseil intergouvernemental du Programme international pour le développement de la communication, du Comité juridique et de la Commission océanographique intergouvernementale. En outre, M.Koichiro Matsuura, tiendra part à la sixième réunion régionale pour la sauvegarde du patrimoine culturel immatériel, qui se tiendra du 6 au 6 janvier, à Alger. «L'Algérie s'est beaucoup investie dans la Convention du patrimoine immatériel», a déclaré le directeur général de l'Unesco. Il convient de rappeler que l'Algérie est le premier Etat membre à ratifier la Convention de l'Unesco pour la sauvegarde du patrimoine culturel immatériel (2003), après avoir achevé le 15 mars dernier, les démarches correspondantes auprès de l'Organisation. Concernant la coopération entre l'Algérie et l'Unesco dans le domaine de la préservation du patrimoine archéologique et naturel, le directeur général de l'Unesco a précisé que sept sites algériens figurent sur la liste du patrimoine mondial (la Kalâa des Beni Hammad, le Tassili N'Ajjer, la vallée du M'Zab, Djémila, Tipaza, Timgad et la Casbah d'Alger), ainsi que quatre réserves de biosphère. «A la suite d'une demande d'assistance préparatoire, en 2002, une liste indicative de biens susceptibles d'être inscrits sur la liste a été élaborée, en étroite collaboration avec les autorités algériennes», a-t-il indiqué.