La commune de Tizi Ouzou vient de se doter d'un bulletin mensuel dont le numéro zéro a été remis à la presse. De bonne facture avec des photographies somme toute agréables, le bulletin est conçu comme un lien entre l'assemblée et les citoyens. Intitulé L'Echo du Djurdjura, ce bulletin imprimé sur papier glacé comprend, outre la lettre du président sur la situation de la commune, d'autres articles concernant la vie de la collectivité. Ainsi, L'Echo du Djurdjura soulève le problème des effets néfastes du sureffectif de l'APC. En effet, la commune de Tizi Ouzou compte actuellement un personnel pléthorique avec quelque 1 900 salariés, toutes catégories confondues. Selon le président de l'APC, M. Mohand Chérif Aït Ahmed, «l'APC distribue des pensions par le fait que la majorité de cet effectif est improductif et gangrène les fondements mêmes de l'institution». Le président de l'APC jette la pierre à ses prédécesseurs qui, à le suivre, «ont versé dans le populisme en augmentant le nombre de salariés...»? Et le maire de dire clairement qu'«il est temps de s'attaquer courageusement à ce problème qui risque de compromettre la stabilité de la commune...». Le maire de Tizi Ouzou, dans une autre intervention intitulée «Pour une politique de la ville», entend avec son équipe identifier et traiter les problèmes locaux, impliquer la population dans la gestion de l'environnement des cités et des quartiers, arrêter tout processus de création ou de maintien de toute «ville artificielle ou clandestine» et encourager la recherche de solutions adaptées et alternatives aux problèmes de l'environnement urbain en impliquant les habitants. Dans ce numéro zéro, on trouve également un bref historique de la ville de Tizi Ouzou, un historique qui est conclu par une volonté de vivre autrement la ville. Ainsi, pour ce qui est de la cité des affaires de Tizi Ouzou sise à l'entrée ouest de la ville, à la croisée des deux axes routiers structurants, la RN12 et le boulevard Stiti, il est ambitionné que cette cité des affaires puisse répondre à la notion de repère urbain. Comme ce projet sera, et le facteur d'amélioration de la qualité urbaine de la ville, et servira comme facteur de désenclavement de la zone sud-ouest. Pensé comme équipement intégré, le projet assurera un apport en logements et services. Pensé comme un vecteur entre les acteurs du développement local et les décideurs ainsi que les citoyens, le bulletin permettra de faire prendre conscience à tous des réalités et des perspectives que recherche la cité. Bienvenue à L'Echo du Djurdjura.