Quelques entraves en matière de formations ont été discutées durant la réunion. «Plus de 16 000 fonctionnaires ont bénéficié de sessions de formation, dont plus de 12 000 enseignants durant 2017-2018,» a affirmé Nouria Benghebrit, la ministre de l'Education nationale lors d'une réunion des coordonnateurs des organes d'inspection, des directeurs d'instituts de formation et des chefs de services de formation aux directions de l'éducation, soit un taux de 74,8%. «Il s'agit également de 53 352 nouveaux enseignants ayant bénéficié de la formation préparatoire durant la même période. De plus, 807 sessions de formation ont été organisées au profit des ouvriers professionnels et travailleurs de l'éducation,» a fait savoir Nouria Benghebrit. Elle ajoute, que le Plan national de formation se structure autour du principe de l'examen des situations auxquelles les fonctionnaires font face lors de l'exercice de leurs fonctions, et ce, pour acquérir de meilleures compétences professionnelles. Des compétences qui leur permettront non seulement de s'adapter aux nouvelles exigences, mais encore de recycler leurs connaissances en vue de surmonter le mode de formation théorique. Il est important de souligner qu'un gros effort a été fait par rapport à l'année dernière. À savoir, le nombre de fonctionnaires formés n'était que de l'ordre de 9.233. Quant aux sessions de formation, 157 ont été organisées au profit des inspecteurs formateurs, soit une moyenne de 23 sessions/mois. D'ailleurs, la ministre de l'Education nationale, a qualifié cette catégorie de «noyau susceptible de former le reste du personnel du secteur». Dans la mesure où ce sont les inspecteurs, les chefs des établissements scolaires et les enseignants qui sont les premiers concernés par cette formation, étant donné qu'ils interviennent grandement dans cette opération pédagogique ainsi que dans la gestion des établissements éducatifs», a-t-elle expliqué. En outre, une série d'orientations ont été données, s'articulant essentiellement autour de la nécessité d'adapter les offres de formations avec les besoins sur le terrain accompagnées d'un renouvellement des contenus de ces formations pour ainsi améliorer l'efficacité des différentes formations. Entre autres, renforcer les capacités du secteur en termes de ressources humaines qualifiées pour atteindre l'objectif d'une école algérienne de qualité. «Notre aspiration en matière de formation réside dans le changement de nos comportements pour que le bénéficiaire de la formation n'agisse pas en tant qu'administrateur, mais plutôt comme un gestionnaire capable de réaliser des projets réels qui nous permettront de prodiguer un service de qualité en adaptation avec ce qui se fait dans les pays développés, et ce, au service des générations futures», a soutenu Nouria Benghebrit. Quelques entraves en matière de formations ont été discutées durant la réunion concernant les sessions de formation et la manière de répartir les volumes horaires, soulignant dans ce sens la possibilité de programmer la formation durant les samedis.