Rebondissement sans grande incidence au niveau de l'explosion d'un bac de pétrole brut au sein de la direction régionale des transports, sise dans l'enceinte de la plate-forme pétrochimique. Le feu s'est propagé à un autre bac qui fort heureusement contient une quantité moindre que le premier soit 35.000 m3. Les moyens d'intervention opérationnels sur le terrain travaillent sans relâche pour tenter de circonscrire le feu, mais une certitude se dégage de plus en plus, le feu s'éteindra de lui-même après l'épuisement du volume de la masse de pétrole dans les bacs. Aussi, loin d'être maîtrisée, la situation n'est pas catastrophique en l'état actuel des choses même si pour parer à toute éventualité, des montagnes de sable sont entreposées comme un rempart de protection afin de barrer la route à toute propagation des flammes. En l'absence d'une cellule de communication, il demeure extrêmement difficile de glaner des informations précises sur le sujet. Mais de sources concordantes on parle de véhicules (7), de la force d'intervention de la zone, qui auraient été calcinés suite à l'explosion à l'origine de la propagation du feu au second bac. Par ailleurs, dans cet enfer sur terre avec son intenable chaleur où les hommes du feu s'activent inlassablement à mener à bien leur mission, les autorités ont été aussi au four et au moulin pour superviser les opérations. A titre préventif, des riverains ont été sommés de quitter les lieux par précaution devant l'ampleur de l'incendie qui par intermittence semble diminuer et par d'autres se remet à brûler de plus belle. Quoiqu'il en soit, les autorités locales et à leur tête le wali suivent de très près la situation qui sans être catastrophique reste tout de même inquiétante.