L'Ousa remettra aujourd'hui une motion spéciale de reconnaissance au président Bouteflika «Plus de 50 organisations syndicales africaines ont pris part à cette rencontre...» Le secrétaire général de l'Organisation de l'unité syndicale africaine (Ousa) a fait savoir en marge de la Journée internationale de solidarité, organisée hier à l'hôtel Sheraton(Alger) que «l'Ousa remettra, aujourd'hui, jeudi, une motion spéciale de reconnaissance au président de la République, Abdelaziz Bouteflika pour rendre hommage à son action en faveur de la paix et de la stabilité». Le chef de l'Etat sera également honoré à cette occasion. «La cérémonie solennelle d'ouverture de cette 41ème session du Conseil général de l'Ousa prévue aujourd'hui sera consacrée en l'honneur du président de la République», indique-t-on. «Les camarades sont venus ici pour rendre hommage à l'expérience algérienne en matière de promotion de la paix et de la sécurité», a-t-il souligné. «Plus de 50 organisations syndicales africaines ont pris part à cette rencontre qui s'étalera jusqu'au 28 septembre. D'autres représentants d'autres organisations issues d' Amérique latine, d' Europe et d' Asie, dont la Syrie, sont présents également à cette 41e session du Conseil général de l'Ousa», est-il précisé. «Les hôtes de l'Ousa devront apporter un témoignage vivant sur le chaos induit par les conflits et les guerres nourris par les puissances occidentales...», est-il également noté. La séance d'hier est consacrée à la «Journée internationale de solidarité». La veille, il y a eu l'intervention du commissaire à la Paix et la Sécurité de l'Union africaine, Smail Chergui, sur le rôle des syndicats pour la promotion de la paix et la sécurité. Un panel de discussion sur le syndicalisme international et les nouveaux défis de solidarité était aussi au programme. Lors de son allocution, le secrétaire général de la Centrale syndicale, Abdelmadjid Sidi Saïd a déclaré: «Je remercie l'Ousa pour le choix des thèmes qui, aujourd'hui, requièrent toute notre attention et toutes nos actions, à savoir la paix, la sécurité, la stabilité et la solidarité pour leur impact direct sur la prospérité économique et sociale des peuples et des travailleurs africains».«Il me semble qu'il ne s'agit pas là d'un effet de hasard, mais d'une volonté la plus évidente qui s'appuie sur une conviction profonde et commune, pour valider et imposer hier comme aujourd'hui, la place centrale que doit occuper la solidarité dans toute organisation syndicale, qu'elle soit nationale, régionale ou internationale», a-t-il également relevé. «L'histoire a prouvé, à maintes reprises, que la solidarité qui est l'adage du syndicalisme ne peut prospérer si elle est adossée à la maléfique ingérence au sein des organisations syndicales». Pour Sidi Saïd «les travailleurs et les travailleuses, à travers le monde, ont besoin d'une solidarité saine et fraternelle pour combattre les fléaux de la pauvreté, du chômage, de la discrimination et de l'exclusion sociale, conséquences désastreuses de la mondialisation que nous vivons aujourd'hui». «Cette solidarité que nous revendiquons s'éloigne dangereusement de ces principes et objectifs. Cette valeur historique du mouvement syndical se trouve aujourd'hui malmenée par l'ingérence, les intimidations et les diktats. Nous avons la nette sensation de vivre les périodes néfastes du colonialisme. Nous organisations syndicales africaines authentiques, combattront avec ténacité cette nouvelle conception de l'action syndicale internationale qu'on veut nous imposer», a-t-il poursuivi. Pour rappel, le 16 septembre dernier, dans une motion spéciale signée par le secrétaire général Abdelmadjid Sidi Saïd, l'Ugta avait annoncé «son soutien à la poursuite de l'oeuvre du Moudjahid Abdelaziz Bouteflika qui a généré et générera encore des avancées majeures, économiques, sociales, démocratiques et républicaines».