Les participants ont loué la politique du chef de l'Etat, Abdelaziz Bouteflika, ses actions et initiatives visant l'élimination de tous les conflits. Réunis à Alger, les représentants des différents syndicats africains adhérents de l'Organisation de l'unité syndicale africaine (Ousa), ont débuté hier les travaux des assises du 37e conseil général de l'Ousa en coopération avec l'Union générale des travailleurs algériens (Ugta). La cérémonie d'ouverture s'est déroulée en présence du Premier ministre, Abdelmalek Sellal, des membres du gouvernement ainsi que des représentants d'organisations internationales. Les syndicalistes africains ont exprimé leur volonté commune, en dépit des distances géographiques et des spécificités propres à chaque pays de participer à une transformation d'une Afrique «émancipée économiquement et socialement sur des valeurs démocratiques». Dans son allocution d'ouverture, Abdelmadjid Sidi Saïd, a indiqué que «la tenue de ce conseil à Alger démontre la confiance et la reconnaissance que prête l'Ousa pour l'Algérie et le peuple algérien», affirmant que «les organisations syndicales africaines sont des acteurs incontournables pour la construction de la nouvelle Afrique». «Les organisations syndicales africaines sont souvent à l'origine des initiatives et des dynamiques de transformation au plan démocratique, économique et social», a-t-il dit. Du fait de «l'ampleur des enjeux en cours», le secrétaire général de l'Ugta a affirmé: «Nous devons être combatifs pour éviter de subir et nous devons aussi mettre nos actions en synergie pour faire face aux défis qui nous attendent», soulignant que «les défis auxquels il faut faire face sont divers et multiples au regard de la situation mondiale et ses conséquences négatives sur le développement humain». Il a précisé, en outre, que «l'action collective permanente et efficiente permet des avancées et des avantages certains à l'effort du développement et de l'épanouissement social». Dans ce sens, Sidi Saïd a mis l'accent sur «la construction d'un dialogue social basé sur la confiance, la concertation inclusive, participative et transparente pour des solutions plus efficaces et un développement durable». Evoquant l'expérience algérienne en matière de syndicalisme, Sidi Saïd a indiqué «l'Algérie constitue un pôle de référence dans tous les domaines, particulièrement dans le mouvement syndical». Dans une motion spécifique au chef de l'Etat, lue par le représentant de l'Ousa auprès de l'Organisation internationale des travailleurs (OIT), Abdoulay Diallo, les syndicats africains ont salué le président de la République Abdelaziz Bouteflika, «pour son rôle inestimable au services des causes justes et ses efforts inlassables pour l'Unité africaine et l'élimination de tous les conflits». Ils ont également réaffirmé leur «totale adhésion» aux idéaux et principes longtemps portés et défendus par le chef de l'Etat dans les forums internationaux pour la libération de l'Afrique du colonialisme, de l'apartheid, du racisme et de toutes les formes de domination et d'exploitation. «Votre action en pèlerin de la paix entre l'Ethiopie et l'Erythrée est encore présente dans toutes les mémoires des Africains comme l'est aussi encore votre disponibilité et votre médiation pour la paix, la sécurité et le développement dans la région du Sahel» ont-ils souligné. Les participants n'ont pas omis de relever que «le chef de l'Etat a été l'inspirateur de cette prospective qui a permis de lancer le nouveau partenariat pour le développement de l'Afrique (Nepad) et qui tend à fédérer les efforts de l'Afrique pour assumer pour elle-même et par elle-même son développement et par ricochet, le bien-être et le progrès social de ses peuples». Les syndicalistes, ont en outre, salué les «actions personnelles du président Bouteflika pour la libération de l'Afrique en des périodes si difficiles et souvent incertaines pour les peuples d'Angola, sud-africain, namibien, mozambicain, bissau-guinéen, cap-verdien et de Sao-Tomé et Principe, et aujourd'hui encore, pour le peuple sahraoui pour parachever la décolonisation du dernier territoire encore sous domination étrangère». Pour les organisations syndicales, l'Algérie de la solidarité n'a jamais failli pour porter à chaque fois secours aux sinistrés et aux réfugiés, qualifiant le chef de l'Etat de «défenseur acharné des travailleurs et des couches sociales défavorisées, d'homme de paix et de réconciliation, et de militant des grandes causes dans le monde».