La question du logement à Constantine, continue à se poser avec acuité. Glissement de terrain par-ci et bidonvilles par-là rendent, il est vrai, la tâche ardue aux responsables qui, par absence d'une politique transparente, en matière de distribution et/ou d'attribution, ne donnent guère l'impression de vouloir venir à bout de cet épineux problème. Ainsi, à Aïn El-Bey, parmi les 511 logements distribués aux « victimes » du glissement de terrain, 316 familles ont pu être... relogées, sans, toutefois, être satisfaites de leur condition car, selon les bénéficiaires, les logements réceptionnés (F1 et F2) sont trop exigus. D'ailleurs, actuellement, ils font l'objet de recours auprès d'une commission présidée par la Dlep en coordination avec la Duch. D'après les témoignages recueillis auprès des bénéficiaires, il y aurait eu, beaucoup d'omissions dans la liste, ce qui laisse planer, énormément de... doutes. L'autre problème qui se pose dans cette affaire est celui des propriétaires qui n'ont pas voulu quitter leurs anciennes habitations, car, selon eux, les terrains leurs appartiennent, ce que le Dlep rejette: «Ils habitent ou il n'y aura pas d'indemnisation...», avant d'ajouter: «Chaque requête sera traitée au cas par cas. Et il y aura des réponses individuelles...». Et c'est dans ce climat plein de suspicion et de colère que les responsables directs de la Dlep et de la Duch, chargés d'arrêter les listes des bénéficiaires, viennent d'être mutés... !!