L'investissement qui s'inscrit dans le long terme favorisera la mise en place d'une coordination stratégique sur le plan énergétique. Les relations entre la compagnie nationale des hydrocarbures (Sonatrach) et le groupe énergétique français (Total) semblent prendre une allure des plus fructueuses en matière de partenariat énergétique et pétrochimique. Les deux géants de l'énergie viennent de signer hier, à Alger, deux nouveaux accords dans l'amont pétrolier et la pétrochimie. Cette signature inaugure un chapitre de coordination et de partenariat gagnant-gagnant entre ces deux entités d'envergure internationale, dans le domaine pétrolier et gazier. Ce qui renvoie les supputations et les commentaires qui ont trait à la détérioration des relations bilatérales entre l'Algérie et la France aux calendes grecques, du moins en ce qui concerne leurs intérêts communs, sur le plan stratégique et économique. Selon les sources émanant de la compagnie nationale Sonatrach, le contrat signé avec Total permettra de valoriser les capacité de l'exploration et la découverte d'autres gisements. Le contrat qui s'inscrit dans une durée allant jusqu'à 25 ans, renseigne sur le degré de la détermination des deux compagnies à aller ensemble de l'avant pour concrétiser un partenariat basé sur la prééminence des intérêts stratégiques de tout un chacun des pays représentant ces deux compagnies. Les sources affirment que «le premier document porte sur un nouveau contrat d'exploitation pour le développement conjoint du périmètre de Tin Foyé Tabankort Sud (TFT Sud), signé par Sonatrach, l'Agence nationale pour la valorisation des ressources en hydrocarbures (Alnaft) et Total», et d'ajouter: «D'une durée de 25 années, ce contrat consentira à la réalisation des investissements nécessaires à la valorisation de réserves en hydrocarbures situées sur le périmètre de TFT Sud, estimées à plus de 100 millions de barils équivalent pétrole (bep)», apprend-on. Les partenaires s'attablent sur un objectif où «l'association entre ces trois partenaires prévoit de réaliser un programme de travaux estimé à 406 millions de dollars qui comprend, notamment le forage de 24 puits dans les niveaux du système géologique Ordovicien, la réalisation d'un réseau de collecte des puits producteurs et le raccordement aux installations TFT», en indiquant que «ce programme de développement devrait permettre d'atteindre une production cumulée de 12 GSm3 (milliards standards m3) de gaz sec, de 1,6 million de tonnes de GPL et de 1,3 million de tonnes de condensat, soit 108 Mbep au total jusqu'à 2042», mentionne-t-on. Selon toujours les mêmes sources, le deuxième contrat «sera chargé de mener à bien le projet pétrochimique commun à Arzew, qui comprend la construction d'une usine de déshydrogénation de propane (PDH) et d'une unité de production de polypropylène (PP) d'une capacité de 550.000 tonnes/an.